Les gardiens de l’immobilisme d’État qui tue la France à petit feu sont déchaînés contre François Fillon. Dès avant le premier tour de la primaire, on en était à l’ultra-libéral, aujourd’hui le méchant réac arrive, dans les 24 heures François Fillon aura été estampillé fasciste. Au moyen d’une couverture burlesque de Libération, ou d’un Monde titrant sur le poujadisme, la gauche, comme on s’y attendait, a déclenché l’artillerie lourde. Elle est, il est vrai, enhardie par le succès qu’elle considère avoir engrangé au premier tour : sans les bataillons de militants socialistes qui n’ont pas hésité à signer la charte des valeurs de droite, François Fillon aurait déjà été désigné à plus de 50 % devant Nicolas Sarkozy, pas devant Alain Juppé.
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