De « trumpettes de la renommée » à « l’Amérique s’est trumpée », les jeux de mots faciles fusent dans les médias concernant le président élu des USA. Aucun ne semble avoir relevé que « Trump », en anglais, signifie « atout » et que les Américains ont effectivement considéré le prochain locataire de la Maison Blanche comme un atout pour leur pays. Certes, plus qu’un atout de cœur, c’est en atout de trèfle – symbole de l’argent – qu’ils le voient. En France, cela serait considéré comme un défaut rédhibitoire : bien entendu, on ne peut amasser des milliards sans une forte dose de malhonnêteté. Mais le rêve américain ne l’entend pas de cette oreille et pouvons nous être plus fiers de notre classe politique qui s’enrichit avec nos impôts, parfois en enfreignant la loi ? Trump, lui, utilise cette loi pour éviter d’en payer à titre personnel et il en est d’autant plus fier que ses entreprises prospèrent pour le plus grand bénéfice du pays.
Les mêmes média ne manquent pas de tirer un parallèle entre Donald Trump et Marine Le Pen. C’est oublier que son programme économique est en opposition totale avec l’histoire du Président américain élu. Ils ne se rejoignent que sur le contrôle de l’immigration. C’est important mais cela ne peut constituer l’alpha et l’oméga de la politique d’une nation.
En France, les hommes et les femmes politiques ne payent des impôts que sur une petite partie de leurs revenus grâce à des exonérations qu’ils ont votées. Cela ne les empêche pas de fustiger les « riches » et, pour certains, de promettre de s’attaquer à la « Finance », sans définir ce qu’ils entendent par ce terme. A gauche, dans notre pays, on préfère l’atout cœur à l’atout trèfle et c’est pourquoi nous restons sur le carreau.
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