Dans la droite ligne de la position affirmée par La Droite Libre immédiatement après l’annonce des résultats de ce désastreux premier tour de la présidentielle, il est clair que pas un seul électeur de droite ne peut apporter sa voix à Emmanuel Macron, continuateur de François Hollande et tenant de la pire des gauches, la gauche Terra Nova dont l’idéologie est celle de la destruction de la nation et du peuple français et de leurs valeurs ancestrales. Dans le même esprit, La Droite Libre reconnaît comprendre les motivations de tous ceux qui choisiront de voter pour Marine Le Pen, en dépit des larges divergences que l’on constate avec son programme présidentiel qui ne contient pas grand-chose de nature à satisfaire un authentique électeur de droite. Marine Le Pen s’est, en effet, présentée à cette élection en mettant en avant des choix qui ne reflètent en rien une pensée conservatrice ou libérale.
C’est, quoi qu’en dise Philippot, la raison profonde de l’incapacité du Front national à franchir ce qu’on appelle “le plafond de verre”.
La conséquence en sera, hélas, que le candidat désigné d’avance par le président de la République sortant qui a manipulé de bout en bout ce scrutin dans cet unique objectif, sera élu. Il le sera avec la complicité de sa prétendue opposition, en particulier le parti qui n’a plus de nom, alias Les Républicains. En appelant à voter pour lui, menaces d’exclusion à l’appui, ce parti ne fait que prolonger le sabotage en règle de la campagne de François Fillon à laquelle il s’est livré sans vergogne ni retenue comme ont pu le constater sur le terrain, tel l’auteur de ces lignes, tous les animateurs des comités Fillon de la société civile.
L’unique intérêt du vote Le Pen est d’essayer de lui faire franchir la barre symbolique des 40 % des suffrages exprimés, pour affaiblir d’emblée Macron et préparer une victoire de sa future opposition aux élections législatives. Mais, il semble, étant donné le matraquage médiatique, que ce seuil devienne difficile à atteindre.
Il reste donc l’abstention. Oublions les leçons de morale sur un prétendu devoir de voter pour inciter les électeurs à se déplacer uniquement pour mettre un bulletin nul ou blanc. C’est une manipulation de plus. En effet, si le nombre de bulletins blancs et nuls est élevé, on en parlera très exactement 40 secondes au moment de la proclamation des résultats tout en se félicitant du civisme des Français qui se seraient mobilisés. Et le sujet du rejet des électeurs du non-choix qui leur est proposé au second tour sera vite évacué, comme l’espèrent Macron le premier, mais aussi tous les tenants du politiquement correct.
En revanche, si l’abstention est massive, ce sera la principale leçon de ce scrutin. Les commentateurs constateront dans le courant même de la journée de dimanche au cours de laquelle ils seront ravis d’avoir, enfin, quelque chose à dire d’autre que leur bavardage insipide habituel des dimanches électoraux au cours desquels ils ne disposent aucune information, que les électeurs se seront détournés d’un scrutin où les deux protagonistes ne leur convenaient pas, à commencer par le président élu. Et très mal élu. On pourra alors évoquer, le soir-même, le terme exact de boycott.
L’élection présidentielle de 2017 a déjoué, effectivement, tous les pronostics des commentateurs. Sauf ceux de Hollande et de sa clique. Avec une parfaite constance, depuis le jour même de sa prise de fonctions, il s’est évertué à préparer sa réélection qu’il savait d’emblée très difficile en intériorisant immédiatement sa victoire par défaut. Il a donc, patiemment construit sa fusée à trois étages : faire monter le Front national pour garantir la présence de Marine Le Pen au second tour ; faire émerger Macron de nulle part pour fixer les voix ; détruire le candidat de droite pour l’éliminer du second tour.
Le désastre de son mandat étant allé au-delà de ce qu’il escomptait, il a demandé à Macron de se substituer à lui. La façade du second étage de la fusée a été modifiée mais pas l’étage lui-même, le premier et le troisième étant opérationnels tels que prévus à l’origine.
Manipulation, trucage, sabotage ; François Hollande a monté un véritable coup d’État sous forme de fraude électorale massive et inédite. La riposte la plus dure et la plus claire de la part des électeurs floués est de refuser de se prêter à cette mascarade et à boycotter massivement ce second tour.
Il y a presque cinquante ans, le communiste bien stalinien, Jacques Duclos, arrivé troisième à l’élection présidentielle, avait refusé, sur ordre de Moscou, de choisir entre le président du Sénat centriste Alain Poher, et l’ancien Premier ministre gaulliste, Georges Pompidou. Et avec quel succès : l’abstention avait progressé de près de 9 points d’un tour à l’autre. Ce qui fit de Georges Pompidou, bien qu’élu, à l’exception de la pantalonnade de 2002, avec le plus fort pourcentage de suffrages exprimés (plus de 58%), le président désigné par la plus faible proportion d’électeurs par rapport aux inscrits, (un peu plus de 37%) juste devant le minable Hollande en 2012.
Hollande a saboté le premier tour, sabotons le second ! Il faut dépasser largement les 31 % d’abstention de 1969 pour bien montrer qu’il s’agit d’un boycott et graver dans l’histoire une élection de Macron avec une proportion d’électeurs inscrits la plus faible possible. Si l’abstention atteint les 40 %, ce qui serait un magnifique résultat dont on parlera très largement, avec un pourcentage de bulletins blancs et nuls de 10 %, Macron peut être élu avec 60 % des exprimés, il représentera moins du tiers des inscrits, loin derrière Georges Pompidou qui, lui, ne méritait pas ça mais avait été victime de la guerre froide.
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Admin
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La carte est en ligne, la totalité des circonscriptions le sera au plus tard mercredi 7 juin. Mais un certain nombre d’entre elles sont déjà renseignées.
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juchault
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je cherche en vain la
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juchault
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je cherche en vain la carte(de France) interactive annoncee dans ‘ »valeurs actuelles »
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