Au milieu du tollé contre la tribune appelant à une forme de loi d’amnistie post virus chinois, une voix discordante. L’auteur de ces lignes n’a rigoureusement, aucune sympathie pour les députés de la majorité, désignés par Macron, six semaines après une élection présidentielle truquée, avec le soutien de 18 % des inscrits. Aurore Bergé semble s’en être auto-proclamée porte-parole. Tout à fait légitime de la part de ce personnage à l’ego boursouflé qui en fait l’archétype et l’illustration à la perfection de l’arrogance et de la suffisance macroniennes, d’autant qu’elle a été élue avec le soutien de Juppé contre un député sortant remarquable, issu de la même famille politique.
Une réelle objectivité conduit donc à examiner cette idée avec un certain intérêt. Pas question d’amnistier les Macron, Philippe, Véran, Buzyn, Castaner, Salomon, Delfraissy qui ont instauré une authentique dictature médicale, et ruiné le pays dans des proportions apocalyptiques. Il est certain qu’on n’aura jamais vu une récession aussi abyssale au cours du XXe siècle et, probablement pas au XIXe. Le point de comparaison sera alors la faillite de Law en 1720, triste clin d’œil de l’histoire, contemporaine de la grande peste de Marseille.
Cependant, la séquestration de tout un peuple a d’abord pour origine la couardise des dirigeants qui n’ont eu de cesse de se protéger derrière un corps médical divisé. Mais cette couardise s’éternise. Les Français sont enfermés, privés de circuler, le pays est ruiné, des milliers de PME et de TPE vont mettre la clef sous la porte et leurs collaborateurs au chômage et, pourtant, on continue à ratiociner sur l’opportunité d’en finir. Édouard Philippe est tétanisé à l’idée que, ne serait-ce un seul élève contracte le virus, et soit poursuivi par ses parents. Il paie aujourd’hui l’irresponsabilité de ses amis juppistes et consorts qui ont fait inscrire le principe de précaution qui aboutit à la dictature sanitaire d’aujourd’hui. Le seul moyen d’en sortir est, effectivement, de lui garantir l’impunité à lui, mais aussi aux maires, aux dirigeants d’entreprise qui risqueront des attaques de la part des instances représentatives du personnel. Faute d’un texte de protection, la France ne sortira jamais de l’enfer dans lequel le principe de précaution l’a précipitée.
C’est pourquoi, il faut un tel texte. Dans une démocratie modèle, la question ne se poserait pas : les lois n’ont pas de caractère rétroactif et le texte ne s’appliquerait qu’aux actes postérieurs à sa promulgation. Cependant, faute de séparation des pouvoirs, la loi devra être explicite et mentionner qu’elle ne vise que les décisions prises à partir du 11 mai 2020. Ce sera la garantie de protéger ceux qui auront pris les responsabilités normalement inhérentes à l’exercice de leurs mandats et fonctions mais aussi celle d’éviter l’impunité à ceux qui auront instauré cette dictature sanitaire et, probablement, occasionné des victimes par incompétence. En premier lieu, celle qui a jugé bon d’interdire aux médecins de prescrire un médicament banal utilisé depuis 80 ans au moment précis où elle alertait sur le risque de pandémie, et avant de déserter son poste.
Une telle loi n’est pas seulement souhaitable, elle paraît dans les conditions actuelles de panique générale et de religion du principe de précaution, indispensable. Il faudra, ensuite, réfléchir à une loi constitutionnelle d’abrogation du principe de précaution.
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