Le « Vivre ensemble égalitaire »
Gabriel Lévy
15 avril 2014
Le gouvernement Ayrault a commandé un rapport relatif à « l’intégration ». Le pataquès, faisant l’objet de notre titre, figure dans les recommandations de ce rapport qui préconise, pour ce faire, « d’assumer la dimension arabo-orientale de la France ».
Si ce sujet s’inscrit de nouveau dans l’actualité, c’est parce que l’un des rapporteurs de ce document, serait devenu un conseiller de Madame Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits de la femme, de la ville, de la jeunesse et des sports, bref, le ministre-phare des « progrès » que notre société doit accomplir, qu’elle le veuille ou non.
Si ce sujet s’impose aussi à nos esprits, c’est parce que les convulsions de l’Ukraine mettent en exergue les conflits qui prennent prétexte des différences de langue. Or, ce rapport aura pour conséquence de fonder les conditions de la discorde en France.
Ainsi, selon ce rapport : « Il faudrait donc valoriser l’enseignement de l’arabe, assuré par l’Education Nationale au même titre que les autres langues en l’introduisant dans les meilleures écoles et lycées sur tout le territoire français » (page 36)
« Il pourrait aussi être proposé l’enseignement dès le collège d’une langue africaine, par exemple le bambara ou le dioula ou le lingala ou même le swahil. Il est essentiel de rappeler que les langues de France sont (sic) : la variété dialectale de l’arabe (arabe maghrébin), le berbère, le yiddish, l’arménien occidental, le judéo-espagnol et le romani. (page 36). L’affirmation pour ces cinq dernières comme « langues de France » parait très excessive.
L’actualité nous apprend que négliger le ciment d’une langue nationale soit la pire des erreurs, car cette négligence conduit aux guerres dès lors que les pays cessent de vivre sous le joug d’une dictature. Ainsi Tito a-t-il maintenu unie la Yougoslavie, ainsi que Staline, l’Ukraine. Mais le joug levé, les peuples ont adopté l’étendard de la langue pour obtenir leur autonomie.
La sécession de l’Ukraine « russophone », déjà réalisée par celle de la Crimée, s’inscrit dans l’histoire chaque jour un peu plus, comme l’a été celle des pays de l’ex-Yougoslavie, comme le sera un jour celle du Kurdistan. Mais les convulsions sont inévitables, car il existe alors des langues dominantes et des langues dominées.
Même dans nos démocraties, quand grondent des indépendantistes, la langue vernaculaire est, dans un premier temps, le véhicule de la revendication. Les exemples sont nombreux : corse, basque, catalan, belge, canadien, là où précisément on crie en Français : « Vive le Québec libre ».
M. Bouteflika, s’exprimant à propos du colonialisme, assimilait « le génocide (sic) de la langue à celui de l’identité, de l’histoire, des traditions ». Or, ce rapport est un ferment mortifère pour notre pays. Contrairement aux préconisations qu’il présente, pour « vivre ensemble égalitaire », il faut d’abord parler la même langue. Dans les pays que nous venons de citer, des langues différentes cohabitaient depuis de nombreuses années, mais une étincelle a suffi pour embraser les tenants de l’une ou de l’autre de ces langues. Aussi, gardons-nous d’importer en France des langues qui créeront de nouvelles communautés et renforceront celles déjà installées. Tous doivent parler la langue française – du mieux possible – et seulement celle-là dans la vie publique. Ce n’est qu’à ce prix que la cohésion nationale sera préservée.
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Kermen
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ne pas oublier les frutis de merFalbalas et salamalecsEnfin cesse8rent nos e9mois. Toutes choses, un jour trouvent un fin, bien que j’ai un instant craint dans ma liftophobie, qu’on n’ait e0 nous de9sincarce9rer, telles de vulgaires rouelles d’Albacore. Que nenni, en moins d’une demi-heure, quelques secondes pour tirer la chevillette, faire choir la bobinette, le reste pour que la belle proce8de e0 une re9vision comple8te dans le miroir magique Art De9co de notre ce9leste ve9hicule, de concert, nous sorteemes.Nous sorteemes, nonchalamment, quoique je fusse afflige9 d’une le9ge8re claudication, conse9quence de la fre9quentation inopportune de l’angle obtus de la porte avec quelques disques rouille9s de mes verte8bres. Aucune e2me n’errait dans le vaste hall, hormis une femme de me9nage traquant vainement, de sa lingette O’Ce9dar parfume9e au muguet, sur les toiles de maeetres, les toiles d’araigne9es, les ombres du passe9. J’allais, comme il convient en ces lieux, de prendre jouissance bourgeoisement, m’aller montrer affable, m’e9pancher d’un baise-main, si peu apre8s tant de luxure. Bien que de pencher il me cofbte, d’un lumbago, vermoulu affuble9 et peut-eatre meame quelques cf4tes froisse9es… Mais, avant que je n’y touche, chastement elle saisit ma main.ab Suis-je sotte, mon ami, de ne m’eatre point pre9sente9e. Je suis la femme de l’Emir du Kusturika, enfin, l’une d’entre elles, il est en sa capitale, pre9sidant royalement la foire aux vierges, comme c’est la coutume, chaque anne9e. Tous ces essayages lui prennent un temps fou. J’ai tire9 un grand plaisir de notre teate e0 teate, conversation, que nous pourrions reprendre, si le cœur vous en dit. Certes, de moins inconfortable manie8re, autour d’une nuageuse tasse de the9, Yunnan ou Darjeeling, comme il vous conviendra ! bbab Las, j’ai de l’eau sur le feu, depuis que je fis installer mon re9tro ce9ramique Schneiddrre, je ne puis m’en passer bb ab Elle doit chuinter belle, depuis lurette, peut-eatre meame asse9che9e d’ennui au fond de ma Tefal en Teflon. bb ab J’allais d’ailleurs y concocter un brouet de concombres de mer, toutes sortes d’algues, du Nori de9shydrate9, en branches et paillettes, qui n’est autre que du porphyra tenera, des phane9rogames, de la dulse, e0 mi-mare9e re9colte9e. Et encore des chondrus crispus, carragen et pioka, ou lichen en Laponie, nomme9 e0 tort tapioca. Bien sfbr, il y aura de l’agar-agar, gelidium ou kanten. Si apre8s e7a on a encore de l’appe9tit, laitue de mer, cœurs d’oursin et mille-feuille de posidonies. bb ab Seriez-vous maeetre queux ! Oui, e0 n’en point douter ! bb ab Je loge au quatrie8me, si vaste que parfois je me perds, errant dans ces larges couloirs encombre9s d’ors inutiles, se fermant sur d’immenses chambres vides bb ab Peut-eatre que chez vous c’est un peu plus ab cosy bb ab J’ai l’usage de 350 M2 sur les toits, loin des miasmes morbides de ce monde, duquel mon esprit se plait e0 s’e9loigner, contemplant les e9toiles si proches et si lointaines. Mais, fortuitement, en ce moment, les Compagnons y viennent accomplir leurs travaux, vous savez, ces confre9ries de Compostelle, couverts de coquilles et d’e9crouelles, be2tisseurs de cathe9drales, ab Jean de Bordeaux, Frane7ois de Nantes, des gens de chez nous… bb venu construire dans mon loft, une cuisine modulable e0 l’ame9rikkkaine… bbab Aooohh ! Yes, I see what you mean !” “Mais ce ne sont que parties remises! bb ab A+ bb me SMS t’elle, soufflant vers moi un baiser de9pose9 au creux de ses doigts.Les grandes voix de l’automne (de9je0) sortaient du Marais et des bois, je roulais et tanguais dans l’escalier jusque chez moi et m’e9chouais (me9choui, dit Khader-Al Ber) sur la couette de mon lit.
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