Débordée par l'afflux de clandestins, l'Europe nage dans l'incompétence, l'hypocrisie, la mauvaise foi, quitte à essayer de s'en tirer en désignant le bouc émissaire. Il s'appelle Viktor Orban ; il est Premier ministre de Hongrie.
Commençons par la mauvaise foi. De bons esprits comparent la protection de la frontière hungaro-serbe au mur de Berlin. L'expression de mauvaise foi est trop généreuse. Il s'agit d'une monstrueuse escroquerie mentale. Le mur de Berlin était érigé pour empêcher des gens de fuir l'enfer de la dictature communiste, l'exact contraire d'une protection contre l'invasion.
Viktor Orban, lui, est le seul dirigeant européen à appliquer le traité de Schengen. Il prévoit, en échange de la liberté totale de circulation à l'intérieur du territoire concerné et pas seulement depuis l'afflux de réfugiés, mais depuis sa signature en 1985, le transfert des frontières intra-européennes vers les limites extérieures de l'Europe, justement pour protéger d'intrusions indésirables cet espace de libre circulation. S'il y a des réfugiés ou des clandestins à Calais, à Vienne, à Budapest ou à Lampedusa, c'est parce que les frontières extérieures de l'espace Schengen n'ont pas été protégées.
Donc, l'Europe n'applique pas ses propres traités. Non contente de cette tragique défaillance, elle s'en prend au seul de ses membres qui les respecte et, en plus, à un Premier ministre qui, lui, n'a de leçon de démocratie à recevoir de personne. Un peu d'histoire : pendant que certains de ses détracteurs gouvernaient avec des communistes, notamment en France au début des années 1980, Viktor Orban, lui, au milieu de la dictature communiste hongroise, fondait son mouvement des Jeunes Démocrates, parfaitement interdit par le système.
Evoquons maintenant la responsabilité de la France. On parle tous les jours de Calais et du désastre auquel sont confrontés ses habitants depuis des années. Cazeneuve et Valls vont s'y montrer, on se demande pourquoi, mais ils essaient de faire leur job. Et leur job à eux n'est pas d'empêcher d'entrer mais d'empêcher de sortir, parce que la Grande Bretagne n'est pas dans Schengen et qu'elle préfère laisser à la France le sale boulot plutôt que de rejeter les pauvres diables qui auront traversé la Manche. Mais ce sont les textes qui le prévoient. Les Etats ayant une frontière limite de Schengen ont la responsabilité de garder cette frontière. La Grande-Bretagne n'est pas dans l'espace Schengen, elle a donc toute latitude pour empêcher quiconque d'entrer sur son territoire mais la France, elle, a l'obligation de protéger cette frontière extérieure. Autrement dit, les Anglais se taisent, ne s'en prenant pas une seule fois à Viktor Orban, parce qu'ils seraient bien ennuyés de devoir en faire autant si le gouvernement français laissait les clandestins emprunter à loisir le tunnel sous la Manche.
Résumons : La Hongrie, conformément aux traités européens, empêche ou essaie d'éviter les intrus ; la France, toujours conformément aux traités européens, est contrainte de les empêcher de sortir au prix du désastre de Calais.
Petit détail qui complique encore la donne et illustre comment la construction de l'Union européenne s'est faite en désordre, souvent en mettant la charrue devant les boeufs : la Hongrie a fermé sa frontière avec la Serbie mais pas avec la Roumanie qui n'est pas dans Schengen. Tout simplement, parce qu'Orban qui se fait traiter injustement de la façon qu'on sait, n'a évidemment aucune latitude pour appliquer avec la même rigueur les textes s'agissant d'un autre pays de l'Union européenne. Imaginons les hurlements des démocrates autoproclamés… Au fait… pourquoi la Roumanie n'est elle pas dans Schengen ? parce que l'Union européenne ne veut pas d'elle. Pourquoi ? parce qu'elle ne veut pas laisser entrer les Roms…
Hypocrisie, mauvaise foi, lâcheté, incompétence, double, triple, quadruple langage. Voilà la politique européenne actuelle qui débouche, comme toujours dans ces cas-là, par la désignation d'un bouc émissaire : Viktor Orban… le seul dirigeant européen à faire son travail.
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Laurent ALLARD
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LES MUSULMANS SYRIENS FUIENT LA CHARIA.
Ils viennent se réfugier en occident mais pas en pays Musulmans, ni en Egypte ni en Jordanie ni dans les pays du Golfe ni dans la riche Algérie avec ses 2.000 milliards de dollars d’excédent budgétaire.
Nous sommes en droit de nous poser la question pourquoi en occident dans la maison de Satan (nous les occidentaux les impies les mécréants)?
Ils quittent leur pays sous l’emprise de la charia de DAECH, mais ils gardent leur religion et voudront évidemment consommer que Halal, c’est à dire ; de la nourriture à la cantine, aux horaires de piscine et au refus du respect de minute de silence en hommage aux victimes des islamistes. Donc deux possibilités:
-Soit ils sont fous ; La définition de la folie, « c’est de refaire toujours la même chose, et d’attendre des résultats différents ». – Albert Einstein, cela représente plus de 800.000 fous qui sortent de Syrie.
-Soit ils nous envahissent pour piller nos systèmes de protection sociale, avec la technique du bouclier humain confectionné à l’aide de bébés agonisants ou décédés.
Certains disent que l’on ne peut pas demander à quelqu’un sa religion avant d’aller le sauver de la noyade, mais personne est obliger de payer à vie une pension alimentaire à la personne que l’on a sauvée de la noyade.
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