Macron a décidé d’organiser ce qu’il appelle un grand débat. Peut-être a-t-il du remords d’avoir été élu sans qu’il y ait eu de campagne électorale en profitant de tous ceux, médias et surtout juges, qui ont tout fait pour désigner Marine Le Pen et lui, comme devant participer au second tour de la présidentielle. Si remords il a, les gilets jaunes l’ont aidé à en avoir. Pour des tas de raisons et notamment sa façon autocratique et arrogante de gouverner, on serait tenté de griffonner, à la hâte, « Retour à l’envoyeur » en recevant son questionnaire. Mais ce serait nuisible. Car la galaxie macronienne est très puissante et se mobilisera, elle, pour apporter ses réponses. Si l’on ne veut pas être noyé sous un tel flot de suggestions politiquement correctes et, surtout, de nature à perpétuer un pouvoir autoritaire et jacobin à l’excès, il faut participer. Quitte, ensuite, à exciper de la participation de milliers, voire de millions de Français dont l’avis n’aura d’aucune façon été pris en compte. Mais se cela advenait, Macron aurait de quoi voir blanchir ses cheveux.
A titre personnel, j’ai décidé d’apporter ma contribution, avec l’aide du Figaro Magazine qui a ajouté des questions dont Macron ne voulait pas. sur le site du Grand débat dès ce lundi 21 janvier. Soyez nombreux à en faire autant. La Droite Libre apportera sa contribution en tant que telle. Si cela peut aider certains d’entre vous, voici ma contribution intégrale, n’hésitez pas à vous en servir ni à me faire des observations et des suggestions, elles pourront servir pour la contribution de La Droite Libre. Vous avez toutes les questions, cela peut vous permettre, malgré tout, de faire un retour à l’envoyeur lorsque vous les recevrez depuis l’Elysée.
- Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ? quels impôts faut-il, à vos yeux, baisser en priorité ?
La réponse est évidente. En tant que championne du monde toutes catégories des impôts, la France doit les baisser, tous tant qu’ils sont. L’impôt sur le revenu doit être remplacé par une flat tax, type les 13 % en Russie. Dans un but de redistribution modérée, on peut envisager un revenu universel garanti, de l’ordre de 500 à 800 € mensuels pour chaque adulte français, ou descendant d’étranger résidant en France et ayant cotisé aux différents systèmes sociaux depuis au moins dix ans. Son coût pour les finances publiques est de 300 à 480 milliards d’euros, selon qu’on fixe le montant du revenu universel à 500 ou à 800 €.
Ce revenu universel se substitue à toutes les aides, RSA, allocation logement, AME, etc. à l’exception des allocations reposant sur des cotisations, chômage et retraite. Les allocations familiales restent à part puisqu’il s’agit d’un outil de défense de la natalité, donc du financement des retraites futures. Elles doivent donc être versées sans condition de ressources. Tout le monde percevra ce revenu qui, seul, ne sera pas soumis à la flat tax sur le revenu : actif, étudiant, chômeur, retraité. Il s’agira donc d’un crédit d’impôt. On peut imaginer que la flat tax ne s’applique qu’à partir d’un certain seuil de l’ordre de 1 000 € par mois, revenu universel exclu.
Par ailleurs, la TVA avait été conçue à l’origine comme un impôt universel dont seuls les produits de première nécessité bénéficiaient d’un taux réduit. En gros, l’alimentation d’ailleurs taxée à 7 % et non 5,5 %. Au fil du temps et sous la pression des lobbies, de plus en plus de services ont bénéficié de ce taux réduit. Il faut revenir à l’idée d’origine. Tout au taux normal, entre 15 et 20 %, les produits alimentaires à 7 %.
Le remplacement de l’impôt sur le revenu par une flat tax payé par tous, accompagné de la totalité de la suppression des niches fiscales, de toutes les aides remplacées universellement par le revenu universel et le retour à une TVA plus simple, plus intelligible rapporteront largement plus de 300 milliards d’euros. Il suffira de placer le curseur du revenu universel, de la TVA et de l’IR de façon à équilibrer le système.
Naturellement, un tel dispositif engendre une simplification radicale de la fiscalité qui se traduira par un nombre considérable de suppressions d’emplois dans l’administration fiscale. Une question n’a pas été posée, singulièrement à Darmanin : « Combien d’emplois le prélèvement à la source fait-il économiser du fait du transfert de la charge de travail de l’administration fiscale vers les employeurs ? » La réponse est hélas évidente : 0. Nous sommes en France, il faut mettre fin à ce genre de pratiques qui détruisent notre économie et perpétuent le chômage.
- Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaire à faire ?
La simplification administrative et la simplification fiscale indiquées plus haut. Mais le plus important est de s’attaquer aux dépenses sociales qui engloutissent près de 58 % des recettes fiscales. Deux axes : la suppression de toutes les aides sociales au profit du revenu universel accompagné de la limitation aux Français et aux cotisants étrangers depuis cinq ans est une source énorme. Il faut également mettre fin aux demi-mesures et porter l’âge de départ à la retraire pour l’ensemble des Français à 65 ans.
- Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ? à l’inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer ?
Cf. plus haut la partie sur les administrations locales. Il faut également supprimer toutes les sous-préfectures qui ne servent rigoureusement à rien, supprimer le Conseil économique et social et les 26 autorités administratives indépendantes. À l’inverse, le parlement doit être renforcé dans ses moyens pour assurer le travail résiduel qu’effectuent ces organismes.
La suppression des sous-préfectures peut poser un problème d’aménagement du territoire qu’il faudra compenser. C’est toute la réflexion à mener, dans le pays le plus vaste de l’Union européenne, sur la nécessité de revoir les missions de la SNCF, de La Poste. De la même façon, se pose la question de la dépendance. Il y a d’énormes gisements d’économie dans les simplifications indiquées plus haut qui doivent être mis à profit pour réfléchir à cela. Moins de maternités mais davantage de maisons de retraite par exemple. De même, si la SNCF ou La Poste ne sont pas capables d’irriguer davantage le territoire, il faut les privatiser. Et, en échange, ne pas hésiter à subventionner des commerçants, bars, restaurants, bureaux de tabac, marchands de journaux, garagistes, boulangers, pour assurer des services de poste, accueillir des permanences fiscales, etc.
- Y a-t-il trop d’échelons administratifs ou de niveaux de collectivités locales ? faut-il renforcer la décentralisation et donner plus de pouvoir de décision et d’action au plus près des citoyens ? à quels niveaux et pour quels services ?
Nicolas Sarkozy avait fusionné les conseils généraux et régionaux en créant le conseiller territorial, élu dans le canton et qui siégeait dans les deux assemblées, suppression de 1 800 élus locaux bien indemnisés à la clef. Aussitôt élu, Hollande a abrogé cette réforme. Non seulement, il a rétabli les 1 800 élus et leurs indemnités mais il a inventé des régions qui n’ont aucun sens historique, sans économiser un seul centime, inventé une carte cantonale qui n’a aucun sens mais, en plus, il a été contraint, pour satisfaire le système baroque des cantons doubles, de créer des conseillers généraux supplémentaires. Et, pendant ce temps-là, M. Macron officiait à l’Élysée. Des élus moins nombreux mais sur le terrain, parce qu’élus dans les cantons et non à la proportionnelle dans des régions devenues gigantesques et sans aucun ancrage historique, étaient mieux à même de renforcer la décentralisation. Macron et Hollande ont tout cassé. Il faut donc commencer par rétablir la réforme de 2010. En attendant d’aller plus loin et, en fonction de la réalité du terrain, se décider une bonne fois pour toute, soit à supprimer les régions, soit les départements. Dans le premier cas, on supprime les collectivités urbaines, communautés de communes et autres administrations pléthoriques, le département assurera ce travail ; dans le second on développe celles-ci, type Lyon et le département disparait. Mais on décide.
- Comment voudriez-vous que l’État soit organisé et comment peut-il améliorer son action ? Faut-il revoir le fonctionnement de l’administration et comment ?
Cf réponse au-dessus. Quant à revoir l’administration, il faut faire en sorte que ce soit les élus qui lui commandent et non l’inverse. La première condition est que les élèves de l’Ena soient interdits de se présenter à une élection durant les vingt-cinq ans qui suivent leur sortie de l’école. L’Ena a été créée pour former des serviteurs de l’État, non des dirigeants politiques. Celui qui veut faire de la politique regardera à deux fois avant de se présenter au concours de l’Ena. On est fonctionnaire ou élu, mais il faut choisir.
- Comment l’État et les collectivités locales peuvent-ils s’améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficultés et que proposez-vous ?
En maigrissant. Le mal qui ronge le pays est le poids de l’impôt.
- Comment finance-t-on la transition écologique : par l’impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ? Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille chaudière ou sa vieille voiture ? Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur le plan financier ? Quelles sont les solutions pour se loger, se déplacer, se nourrir, se chauffer qui doivent être conçues plutôt au niveau local que national ? Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ?
La France est le grand pays industrialisé le plus vertueux en matière d’environnement. Elle n’a aucune leçon à recevoir en ce domaine mais elle en a beaucoup à donner, parce qu’elle a accompli sa transition écologique il y a quarante ans en conquérant son indépendance énergétique grâce à l’énergie nucléaire. Au lieu de nous mettre des boulets aux pieds, en démantelant cette richesse unique au monde, on ferait mieux de l’exporter. La première initiative à prendre est de se retirer, à l’instar de Donald Trump, de l’accord de Paris. En outre, même si toutes les billevesées déversées sur ce sujet et matraquées ad nauseam par les lobbies avaient un fond de réalité, tous les efforts que la France ferait seraient vains parce que la pollution produite par la France est inférieure à 1 % des émissions prétendument nocives de toute la planète. Donc, au niveau où nous sommes de vertu, tout effort coûte atrocement cher au contribuable pour un résultat qui sera de l’ordre de 1 % de ce 1 %. Arrêtez d’emmerder les Français et ce sera une économie supplémentaire de plus de 10 milliards € (Loi de finances 2019). C’est certain, on ne subventionnera plus ni les éoliennes ni la voiture électrique, mais les générations futures nous en sauront gré. La voiture à batteries est devenue le gouffre à la mode qui s’éteindra très vite au profit de technologies plus efficaces. L’hybride, dans un premier temps avec des consommations d’essence extrêmement faible, l’hydrogène ensuite. Et les industriels français sont très avancés sur ce point.
- Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à cet égard ? Comment faire partager ces choix à l’échelon européen et international pour que nos agriculteurs et nos industriels ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers ?
Tout est dans la réponse aux questions précédentes. En un mot, se retirer de l’accord de Paris.
- Faut-il reconnaître le vote blanc ? faut-il rendre le vote obligatoire ?
C’est du bidon. À quoi sert-il de reconnaître le vote blanc, si en tout état de cause, celui qui arrive en tête au second tour, est élu ? Quant au vote obligatoire, de quelle société voulons-nous ? les libertés reculent chaque jour sous la pression des réglementations, des normes, des lobbies, au point que si quelque chose n’est pas interdit, c’est parce qu’il est obligatoire. Et on voudrait nous obliger à voter… si les Français ne votent pas, c’est parce que les candidats sont mauvais. La bonne question à se poser est de faire en sorte qu’ils s’améliorent… ou qu’ils changent. La médiocrité du personnel politique est une question autrement plus importante. C’est à se demander si ce n’est pas un effet pervers de la mondialisation : il y a moins de trente ans, les salaires des grands dirigeants d’entreprises françaises restaient dans les limites du raisonnable. Aux sommets stratosphériques qu’elles ont atteints, il est difficile de convaincre les meilleurs de faire de la politique.
- Quelle est la bonne dose de proportionnelle aux élections législatives pour une représentation plus juste de tous les projets politiques ?
Zéro. Ce n’est pas la bonne question. Le problème vient de l’abrogation de facto des élections législatives par l’organisation de celles-ci tout de suite après la présidentielle. Le président de la République élu désigne des députés à sa botte. La France est le seul pays au monde où il n’y a plus d’élections législatives. Le défaut de représentativité tient à ça. L’écrasante majorité En Marche repose sur 18 % des inscrits, toutes les oppositions ne représentant que 20 %. Quant à la représentativité, le problème provient du diktat que la prétendue droite s’est laissé imposer par la gauche de refuser de simples accords de désistement entre les deux tours avec le FN. Cette barrière est tombée, le RN sera largement représenté dans la prochaine assemblée. Ceux qui continuent à se soumettre au diktat de la gauche sont partis chez Macron, le problème est derrière nous.
- Faut-il, et dans quelles proportions, limiter le nombre de parlementaires ou d’autres catégories d’élus ?
Le nombre des élus à limiter et à supprimer a été détaillé dans la réponse n° 4. La constitution limite le nombre des députés à 577 et celui des sénateurs à 348. Il faut s’en tenir là. La France a plutôt moins de députés que ses voisins de taille comparable : 577 contre 709 actuellement en Allemagne, 630 en Italie ou 650 au Royaume-Uni. Il n’y a pas trop de parlementaires en France et n’ont surtout pas de pouvoir. Il faut immédiatement rétablir de vraies élections législatives en réduisant le mandat à 4 ans, rétablir l’élection à la fin de l’hiver et le décalage avec la présidentielle. Il y en a assez de cette assemblée croupion avec des députés à la botte, c’est le contraire de la démocratie. Quant au Sénat, heureusement qu’il est là ! De tous temps, c’est lui qui modère les excès d’une majorité et qui prend le temps de rédiger des textes juridiquement plus solides que ceux d’une majorité purement politique d’abord préoccupée d’affichage médiatique. Et, depuis l’inique inversion du calendrier, il reste le seul contre-pouvoir. Pour lui aussi, il faudrait prévoir une réforme pour le consolider. Il n’était élu que par tiers pour un mandat plus long que celui de ses électeurs. Neuf ans pour six ans de conseils municipaux. Ce qui permettait de ne pas le faire dépendre des alternances politiques aggravées par l’horreur des fausses élections législatives qui ont fait des municipales les élections de mi-mandat. Mais le mandat sénatorial étant désormais de la même durée que le mandat municipal, son renouvellement par moitié n’a aucun intérêt puisque le corps électoral est le même pour les deux moitiés. Il est donc dépendant de la majorité politique du moment. Il faut arrêter ça. Soit en raccourcissant les mandats municipaux, soit en allongeant le mandat sénatorial.
La conclusion de tout ça est que les bricolages successifs par pure démagogie, en faisant croire que les mandats courts sont la solution, ont déséquilibré gravement nos institutions alors qu’elles étaient remarquablement conçues jusqu’à la fin du mandat de Mitterrand.
- Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil économique, social et environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ?
Cette question est infâme dans son libellé. On détache le Sénat, assemblée parlementaire au même titre que l’Assemblée, de celle-ci, pour l’assimiler au Cese qui ne sert rigoureusement à rien. La réponse est donc la suivante : pour le Sénat, voir plus haut. Pour le Cese, il le faut le supprimer, de même que les Conseils économiques et sociaux régionaux. Une économie de l’ordre de 150 millions d’euros annuels à la clef.
- Quelles évolutions souhaitez-vous pour rendre la participation citoyenne plus active, la démocratie plus participative ? Faut-il associer davantage et directement des citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la décision publique ? Faut-il accroître le recours aux referendums et qui doit en avoir l’initiative ?
Les réponses à toutes ces questions figurent au-dessus. Le problème sera résolu de lui-même lorsqu’on aura rétabli l’équilibre des pouvoirs, législatif et exécutif et lorsque les élus régionaux seront plus près du terrain en supprimant un échelon. Le reste est pure démagogie. Pourquoi tirerait-on au sort alors qu’il y a des élus qui sont là pour ça ?
Quant au referendum, il est prévu par l’article 11 de la Constitution. Il faut simplement faire en sorte que cet article le permette alors qu’il a été rédigé pour l’empêcher. Très facile : le texte actuel est le suivant : « un référendum portant sur un objet mentionné au premier alinéa peut être organisé à l’initiative d’un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales » En lieu et place, rédiger cet alinéa ainsi : « un referendum (…) peut être organisé à l’initiative d’un centième des électeurs inscrits sur les listes électorales, soutenu par un dixième des membres du Parlement ».
- Que proposez-vous pour améliorer l’intégration dans notre Nation ? En matière d’immigration, une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
Il y aura toujours de l’immigration en France et ce n’est pas forcément négatif. Mais celle-ci n’a pas de raison de se surajouter à je-ne-sais quelles obligations d’asile. Si obligation d’asile il y a, le nombre, de toute façon très faible lorsqu’il s’agit réellement de droit d’asile et non d’immigration économique déguisée, sera intégré dans des quotas qui pourraient être définis par le Parlement. Mais ceci n’est qu’un détail. L’immigration pose problème pour deux raisons :
- Il s’agit d’une immigration d’allocataires qui ruinent le contribuable français. La réponse à cette question figure à la question 4. Les immigrés de fraîche date n’auront droit à rien. C’est parfaitement clair et c’est une demande de l’écrasante majorité de la population qui en a assez de payer pour ça ;
- La seconde raison est que l’immigration de peuplement qui, répétons-le, n’est pas forcément négative, n’a pas à être une colonisation. Elle ne doit pas s’intégrer mais s’assimiler : parler, s’habiller, vivre au quotidien comme les Français et aimer la France. Ce qui suppose la suppression du droit du sol et le renoncement à la nationalité d’origine pour toute naturalisation. C’est très simple et facile à comprendre et à faire adopter par le Parlement. Un vrai, pas une chambre à la botte du président élu.
- Comment renforcer les principes de la laïcité française, dans le rapport entre l’État et les religions de notre pays ? Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Les religions de notre pays et les valeurs intangibles de la République sont une manipulation. La France est de culture et de religion chrétiennes. Le judaïsme y est pratiqué en parfaite assimilation avec ce principe. Quant aux autres religions, seul l’islam pose un problème tout simplement parce qu’il est incompatible avec la démocratie. Il suffit de se rappeler les leçons de l’histoire. Napoléon III avait, dans son senatus consulte du 14 juillet 1865, offert la nationalité et la citoyenneté françaises à tous les autochtones d’Algérie qui les demanderaient. Ils n’en ont pas voulu à 99,99 %. Ceux qui les ont agréées ont été une poignée tout simplement parce que les musulmans voulaient la nationalité et continuer à être régis par le statut personnel coranique. C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui : les immigrés musulmans veulent être Français et vivre comme des musulmans. Non ! Quant aux valeurs intangibles de la République, je ne sais pas ce que c’est. Je connais les valeurs humaines universelles, les valeurs chrétiennes, le reste est de la foutaise intégrale.
La loi de 1905 est très bonne, on n’y touche pas. L’islam n’a pas de place à avoir dans la société. Le bouddhisme, le shintoïsme , le kaodaïsme, ou je ne sais quoi n’en ont pas non plus. Si certains sont musulmans, c’est leur droit mais cela n’a pas à empiéter sur notre mode de vie.
- Faut-il rouvrir le débat sur le mariage homosexuel ?
Il faut l’abroger. Non l’annuler parce qu’il est difficile de “démarier” des individus déjà mariés bien que la mode des “divorces” doive finir par s’en charger toute seule, mais cette loi doit revenir au bon sens ou au sens commun. Je remarque d’ailleurs que cette législation inique a institutionnalisé un abus de pouvoir de la part du législatif comme de l’exécutif. Ni l’un ni l’autre n’ont le droit de modifier la langue à leur guise. L’article 24 des statuts de la langue française qui remonte à 1635 et qui n’a jamais été abrogé, stipule que : « La principale fonction de l’Académie sera de travailler, avec tout le soin et toute la diligence possibles, à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences ». Or, dans sa neuvième édition, actuellement en cours de rédaction, la définition du mariage est la suivante : « Union légitime d’un homme et d’une femme, formée par l’échange des consentements que recueille publiquement le représentant de l’autorité civile ». Cette remarque vaut pour toutes les dérives de la langue imposées d’abord par Lionel Jospin il y a une vingtaine d’années et poursuivie par ses successeurs. Les auteures, professeures et autres effroyables barbarismes sont nuls et non avenus. C’est un abus de pouvoir. Et il est regrettable que ni le conseil constitutionnel ni les opposants à la loi Taubira n’aient cru bon de soulever la question sous cet aspect.
- Êtes-vous favorable à la PMA pour les couples de femmes ?
Un couple de femmes n’existe pas. C’est une paire. Ce projet est abject d’abord parce qu’il ignore le droit de l’enfant à avoir un père et une mère. Comment une civilisation avancée peut-elle, intentionnellement, fabriquer avant même leur conception, des orphelins de père ? Une monstruosité uniquement pour le bon plaisir de quelques-uns.
- Faut-il remettre en cause les accords de Schengen ?
Non. Ils sont plutôt bien conçus et ne sont pas la cause de l’immigration incontrôlée. Comme souvent, ce ne sont pas les textes qui manquent, c’est la façon de les appliquer. Or qui les bien-pensants de l’Union européenne montrent-ils du doigt ? Viktor Orban qui subit quolibets, railleries voire injures des autres dirigeants européens, le pire étant Macron, est celui qui les respecte le mieux. L’article 14 des dits accords stipule : « les états membres mettent en place les effectifs et les moyens appropriés et suffisants pour exercer le contrôle aux frontières extérieures de manière à assurer un contrôle efficace, de haut niveau à leurs frontières extérieures ». C’est clair mais Viktor Orban a commencé à se faire injurier lorsqu’il a, conformément à ces accords, dressé une frontière infranchissable avec la Serbie. Au lieu d’abroger les accords de Schengen, appliquons-les et félicitons celui qui le fait. La remarque vaut aussi pour l’Italie qui, depuis l’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement, a considérablement freiné l’invasion migratoire.
- La Commission européenne a-t-elle trop de pouvoirs ?
Même réponse. La Commission n’a pas trop de pouvoir d’autant qu’elle est officiellement responsable devant le Parlement européen. Il y a deux problèmes :
- Si elle est responsable devant le Parlement, c’est à lui de désigner les commissaires, ce qui signifierait un pas supplémentaire vers le fédéralisme. Mais est-ce ce que nous voulons ? ça mériterait un débat. Si ce n’est pas cela, il faut alors lui retirer les pouvoirs et les moyens dont elle dispose, c’est-à-dire légiférer et réglementer à la place des États. Cette hybridation est désastreuse ;
- Le second problème est que le Parlement européen fonctionne en vase clos. Systématiquement, la majorité PPE s’allie avec les socialistes. Ce n’est pas ce que veulent les peuples. Il en ressort une technocratie informe, dont le macronisme est la réplique exacte en France, imitée par Merkel qui, à rebours de tous ses prédécesseurs, préfère gouverner avec les socialistes, au mépris de la démocratie. C’est désastreux. Il faut que les peuples aient leur mot à dire dans ces majorités.
- Faut-il augmenter le Smic et les minima sociaux ?
Les minima sociaux, certainement pas. Cf réponse 1. Tout doit être supprimé et remplacé par le revenu universel. Il permet, de façon simple, évidente, et peu coûteuse en fonctionnaires de Bercy, de résoudre toutes les questions, notamment celle de favoriser le travail au détriment de l’inactivité. Quant au Smic, on retombe sur cette réponse. Le Smic net est trop faible, le brut est trop élevé. La question sera résolue par toutes les économies indiquées plus haut. Il faut aussi en finir avec cette distinction entre charges salariales et prétendues patronales. Le salarié doit savoir clairement combien il coûte chaque mois à son employeur et comprendre clairement que pour qu’il lui reste si peu à lui c’est parce que notre système est ruineux. C’est la pédagogie la plus efficace.
- Faut-il encadrer les allocations chômage ?
Que veut dire encadrer ? S’il s’agit de ne pas verser des allocations aux fainéants qui refusent les offres d’emplois, évidemment. C’est une évidence dont il n’y a même pas à discuter. Cependant, il ne faut pas surestimer le montant de cette forme de fraude. Sur € 391 milliards (PLF 2019) de dépenses sociales, les allocations chômage ne représentent que moins de 24 milliards. C’est une somme énorme, le double de la facture de la prétendue transition écologique mais les deux chapitres les plus onéreux sont la retraite, € 182 milliards et la maladie, 130 milliards. La réponse figure à la question 2 : retraite à 65 ans pour tout le monde. Avec l’espérance de vie actuelle, on est à 20 ans à la charge des cotisants. Il me semble raisonnable de cotiser une quarantaine d’années pour percevoir une vingtaine.
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Théophile
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Je suis moi aussi favorable au revenu universel mais plutôt 500 euros avec un traitement à part du logement et du handicap qui n’ont rien d’universel. 800 euros, je ne sais pas comment on finance ça. En ajoutant aux 500 euros par adulte (et sans doute moitié moins par enfant) le chèque scolaire, un compte de formation pour adulte (master ou formation professionnelle) et un chèque santé j’arrive à une flat tax un peu inférieure à 50% pour ma part (attention à ne pas l’appliquer à la retraite ou aux loyers)…donc vu de moi il n’y a pas de miracle de la baisse drastique des prélèvements comme vous semblez l’indiquer mais une simplification en effet. Enfin il faut vraiment examiner le financement de la retraite universelle nette par la TVA (au dessus du revenu universel) car c’est un financement sécurisé à condition bien sûr de stabiliser le pourcentage de retraités (l’augmentation de l’âge moyen de départ doit se faire chaque année automatiquement en laissant partir un quota de retraités ayant la même espérance de durée de retraite). Les cotisations de retraite doivent être réutilisées à d’autres fins par exemple pour absorber en partie la flat tax précédente ou pour augmenter la CVAE du tertiaire et la taxe foncière afin d’assurer l’autonomie fiscale aux collectivités locales. Enfin il faut supprimer les conseils départementaux et réduire d’un ordre de grandeur le nombre de communes en confiant respectivement aux régions l’économie, l’emploi, les routes, l’enseignement secondaire…et aux grandes communes le logement et l’enseignement primaire. L’état doit se concentrer sur le régalien strict et le social (qui doit être pour l’essentiel automatique). En économisant sur le back office administratif, on peut sans doute résorber le déficit en 10 ans…mais pas baisser le total des prélèvements sauf en faisant des contractions comptables (retraite nette, flat tax – RU).
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