La démission du Général de Villiers était inévitable. Il s’est exprimé dans un domaine qui n’est pas le sien mais celui de sa ministre. Devant son silence, Il était de son devoir d’alerter le pays sur les conséquences d’une nouvelle diminution de son budget, contrairement aux promesses faites par le Président de la République durant la campagne électorale.
Pour le comprendre il faut remonter à la véritable purge qu’ont subies les Armées depuis la fin de la guerre d’Algérie. Une partie du matériel est maintenant hors d’âge ou obsolète, tandis que ses missions à l’extérieur et depuis l’opération sentinelle en France même, sont en permanente extension. Et cela se traduit par des morts qui auraient pu, donc dû, être évitées.
Rendre hommage aux morts, c’est bien. Leur éviter de mourir en les dotant de tout ce qui peut le leur éviter, c’est mieux !
Cela a commencé lorsque Laurent Fabius décida après la chute du mur sous la présidence de François Mitterrand « qu’il était temps d’engranger les dividendes de la paix ». Oubliant que : « si vis pacem para bellum » si tu veux la paix, prépare la guerre comme l’énonce la sagesse des nations.
On peut se demander pourquoi une telle situation ne s’est pas produite sous les gouvernements précédents !
La réponse à cette question est évidente : parce que la poser est de la compétence du premier ministre ou de la ministre des Armées. Madame Florence Parly; énarque comme il se doit, ex haut fonctionnaire dans l’ administration du pays, notamment à la SNCF et qui n’a pas cru, pas plus que le premier ministre, devoir le faire.
Le pourraient-ils encore sous Macron ?
Le précédent responsable des Armées Jean Yves Le Drian a toujours défendu lui-même son budget ce qui lui valait la haute considération dont il était l’objet de leur part. Mais sous Macron, c’est silence sur les rangs, moi seul ai la parole.
Il oublie qu’après Austerlitz il y eut Waterloo et l’Ile d’Elbe
Partagez avec vos amis