Semaine au climat tendu dans le public et le privé : grève et manifestations pour les agents de la fonction publique et jour de mobilisation chez les enseignants et les chauffeurs de taxi. Quant à nos agriculteurs qui protestent eux aussi, ils disparaissent peu à peu et sont, pour certains, poussés au suicide par un travail dur et peu rémunéré.
En résumé, ceux qui pensaient s’acheter la paix sociale en votant à gauche commencent à comprendre que, pour faire du social, il faut d’abord s’en donner les moyens.
Même constat de faillite sur le plan de l’emploi. Le nombre de chômeurs sans activité a augmenté de 15 800 personnes (+ 0,4 %) en décembre, concluant l’année sur un record de 3,59 millions de chômeurs. Pourtant, tout est en place pour manipuler les statistiques et pour créer de faux emplois à coups de primes financées par les contribuables et par l’emprunt.
A propos, les médias ne parlent plus guère du déficit public et de la dette.
François Hollande a promis de ne se représenter en 2017 que si le chômage baisse. Il fait tout pour qu’il baisse… dans les chiffres. Mais, même les partis de gauche ont compris la grosse ficelle et de nombreuses voix s’élèvent pour exiger des primaires. Le président « normal » n’est plus, pour eux, le candidat normal !
Autre tour de passe-passe annoncé, la réforme du Code du travail : le gouvernement a pris la précaution de confier à Robert Badinter, né le 30 mars 1928 dans le 16e arrondissement de Paris, le soin de tracer dans un rapport les lignes rouges à ne pas franchir. Ses « principes essentiels » serviront de préambule au futur Code du travail.
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