Gérald Pandelon, avocat, universitaire, et membre du Bureau Politique de La Droite Libre, nous expose dans Atlantico son analyse sur les projets du gouvernement en matière de répression du racisme et de l'antisémitisme.
Atlantico : lors de son discours au mémorial de la Shoah ce mardi 27 janvier, François Hollande a dégainé l'artillerie législative lourde contre le racisme et l'antisémitisme. Une surestimation juridique qui occulte l'insuffisance de décisions politiques fortes sur la question
Atlantico : Considérer l'antisémitisme et le racisme comme des circonstances aggravantes d'un délit, est-ce nouveau ?
Gérald Pandelon : Ces délits sont déjà lourdement réprimés par une législation datant de la fin du XIXème siècle. Sur le fond, je ne crois pas que l aggravation de la réponse pénale réglera quoi que ce soit en termes de nécessaire pacification. Bien au contraire, cette nouvelle législation qui fera du juge la plume de l'historien renfermera davantage de risques de conflits dans une société déjà fortement divisée. Dans ce contexte, c'est la passion et non la raison qui risque de constituer la réelle source du droit.
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