Le 17 février dernier, nous appelions à un effondrement total et partout de la gauche et de ses alliés. Le succès semble avoir dépassé nos espérances à quelques fausses notes près, exclusivement dues à la présence du Front national au second tour dont la capacité de nuisance s’est toutefois considérablement amoindrie. Avignon, Metz, Rouen en sont les exemples les plus significatifs.
Une exception : Paris. Soucieuse de complaire aux médias plutôt qu’aux électeurs, l’UMP a organisé de pseudo-primaires qui n’avaient pas pour but de désigner un candidat à la mairie mais de désigner Nathalie Kosciusko-Morizet. Le raisonnement partait du principe que Paris étant une ville de gauche, il suffisait de présenter une candidate de gauche. Accessoirement, on la badge UMP.
Une stratégie du mépris de l’électeur à qui on a tenté de vendre des vessies pour des lanternes avec le résultat que l’on sait. Mais c’est aussi une stratégie défaitiste. Au nom de quoi Paris resterait-elle à gauche indéfiniment ? ses habitants sont-ils satisfaits des impôts ? de la chasse à l’automobiliste ? des embouteillages permanents ? de l’inflation des effectifs municipaux ? des subventions faramineuses au profit d’activistes d’extrême-gauche au nom d’un prétendu droit supérieur des minorités ?
Aucune de ces questions n’a été abordée durant la campagne parisienne. Et pour cause : les deux candidates étaient des jumelles. L’original l’a emporté sur la copie. C’est un poncif éculé, certes, mais il est juste.
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