Les sondages – mais peut-on leur accorder un crédit ? – prouvent que les consignes de vote données par les états-majors de droite ne seront que partiellement suivies. A l’inverse, ceux donnés par les partis de gauche le seront davantage et point n’est besoin de longues explications pour en comprendre la raison. Il s’agit pour eux de leur mise en hibernation dans les meilleures conditions possibles.
Pour l’UMP, le ni-ni est l’attitude la plus logique, mais pas forcément la plus morale. « Fuir, c’est bon pour les robinets ». Quant aux états-majors de l’UDI ou du MODEM, ils ont choisi la poursuite du socialisme (ou du communisme) départemental, et le clin d’œil à la gauche pour de futures élections, considérant cette dernière comme « leur meilleur ennemi ».
Oublient-ils au plan du département, la gabegie effrénée, le clientélisme entretenu par nos impôts, le soutien ou la promotion du multiculturalisme ? Oublient-ils au plan national, la course aux déficits, les avantages sociaux non financés, l’immigration, l’insécurité, la justice impuissante, l’école stérilisée, les « avancées » sociétales… ? Est-ce bien de cela que ce centre « droit » préfère être complice, plutôt que de s’abstenir ?
Sans le paravent de l’UMP, il est probable que ces mini-partis ne seraient pas suivis par l’électorat.
Après trois ans d’expérience socialiste, il n’existe pas de « meilleur ennemi ». « L’ennemi n’a jamais tort ni raison, il est vainqueur ou vaincu, point final ».
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lafronde
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Le Front Républicain est-il moral ? Sert-il le pays ?
Le bipartisme est départagé par le principe majoritaire, le tripartisme devrait l’être par le principe de majorité relative, non ? Alors pourquoi les « républicains » veulent-ils que dans TOUS les cantons de France il n’y ait AUCUN élu du FN ? Autant promouvoir ses idées est légitime, autant tenter d’empêcher une expression politique me semble liberticide et de plus dangereux. Cocotte-minute sans soupape, la France a essayé de tel régimes au XIXe !
Le front républicain a pour effet de retrancher une partie de l’électorat (10 à 25%)de la représentation politique locale et nationale. Politiquement cela se traduit par une dérive vers la gauche du centre de gravité électoral, le fameux électeur médian dont dépend la victoire dans les urnes. Si la gauche française avait choisi l’économie de marché, au moins les gens trouveraient du travail. Mais ce n’est pas le cas et le pays croule sous la dette. Si la gauche défendait les intérêts des français, mais la gauche cumule un Etat-providence record et un immigrationisme record. Ceci abouti à un nouveau système colonial, dans lequel l’ayant-droit à venir en France acquiert de par sa seule visite des droits sociaux fort onéreux pour les natifs, et contribuant à la misère du pays d’accueil ! Dire non à ce système, quoi de plus légitime ?
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