Le 17 février dernier, nous appelions en ces termes à faire en sorte que le PS et ses alliés sortent anéantis des prochaines échéances électorales : « un effondrement total et partout du Parti socialiste et de ses alliés, notamment les verts, est la seule façon de tenter de freiner la gauche au pouvoir dans sa politique de destruction de la France, de son peuple et de ses familles. Un score seulement médiocre du PS lui laisserait toute sa capacité de nuisance ».
Saluons le résultat de ce premier tour des municipales comme il se doit, sans toutefois nous en contenter. Le deuxième tour doit être une débâcle inédite pour le PS et ses alliés qui n’ont encore pas compris. Le pays s’effondre, la jeunesse déserte, les investissements vont ailleurs et le Premier ministre ne trouve rien de mieux à dire qu’il faut empêcher que Tel ou Tel ne soit maire d’une ville quelconque parce que le parti qu’il représente ne lui plaît pas.
Ils semblent de toute évidence particulièrement obtus, qu’il s’agisse d’Ayrault mais aussi de Hollande, Valls, Taubira et consorts, mais peut-être que dimanche prochain, ils comprendront ce que les Français ont voulu leur dire. Non, ils n’ont pas voulu dire que le Front national était un parti de fascistes, de nazis ou de je-ne-sais-quoi. Non, non, Messieurs !
Les Français ont dit qu’ils ne supportaient pas Hollande à la tête de la France.
Il pourra donc faire tous les remaniements qu’il veut, substituer une pétroleuse à une harpie, ou l’inverse, dans son gouvernement, ça ne fera rien du tout… le seul conseil qu’on puisse lui donner est de dissoudre l’Assemblée. Ensuite, l’UMP et ses alliés qui gagneront les législatives, devront refuser le poste de Premier ministre que Hollande sera bien obligé de leur proposer. Si quelqu’un accepte, il faudra censurer son gouvernement. C’est ainsi que l’on sortira de cette situation.
Raymond Barre le disait en 1986. Retiré de Matignon depuis déjà cinq ans à l'époque, il avait retrouvé la popularité pour avoir été le dernier Premier ministre à s’être vraiment préoccupé de la France, au point de laisser les caisses de l’État en meilleur état qu’il ne les avait trouvés cinq ans plus tôt malgré le second choc pétrolier. Il y a malheureusement déjà 33 ans.
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