Un certain Giboulot risque d’écoper, selon le réquisitoire du procureur, de 1 000 € d’amende pour avoir refusé de traiter sa vigne contre la cicadelle, insecte transmetteur de la flavescence dorée, mortelle pour les ceps. Toute la racaille verte d’extrême-gauche a volé à son secours en s’indignant du sort fait à un brave agriculteur “bio” qui refuse de recourir aux pesticides honnis. Ce qui lui a déjà valu l'indulgence du ministère public parce qu'il encourait une peine bien plus sévère.
Des foyers de la maladie ont été décelés en juin 2013 près de Beaune. Le préfet de la Côte d’Or a donc imposé un traitement préventif à tous les vignobles de son département.
Le brave Giboulot, lui, déclare qu’il n’y avait aucun foyer avéré à proximité de ses vignes et qu’au nom de la protection de la nature, du sauvetage de la planète, comme on dit de nos jours, il refuserait d’empoisonner ses vignes. Un peu comme tous ceux qui n’ont pas voulu souscrire aux singeries de Bachelot qui voulait vacciner 100 millions de Français pour éviter une grippe qui n’existait pas à proximité. Il a du bon sens, ce Monsieur Giboulot. Hélas pour lui, un peu tard.
Cher Monsieur Giboulot ! les poursuites dont vous êtes l'objet ne sont que la conséquence des actions que mènent sans relâche depuis des décennies tous vos copains qui prétendent vous défendre aujourd’hui. Ce sont eux, ces crétins qui sèment la terreur, arrachent les plans d’OGM, font interdire à peu près toute évolution technique, handicapent la France en empêchant l’exploitation des gaz de schistes, refusent les pesticides alors que jamais, de toute l'histoire de l'humanité, les gens n'ont vécu aussi longtemps et en aussi bonne santé. Vous êtes poursuivi au nom du débile principe de précaution qu’ils nous ont imposé.
De la même façon qu’il y a dix ans, on a décimé des troupeaux entiers de vaches parfaitement saines, au motif qu’il y en avait une de malade quelque part. Les malheureux éleveurs, eux, n’étaient pas “bio”, et n’ont pas été défendus par vos copains qui nous pourrissent la vie et dictent leur loi du haut de leurs 2 % de suffrages.
Vous êtes agriculteur, Monsieur Giboulot, vous savez mieux que personne qu’on ne récolte que ce qu’on a semé.
Partagez avec vos amis