La Droite Libre tire de l’épreuve que notre pays vient de traverser avec la pandémie du Covid-19 trois conclusions : incompétence, dictature et faillite.
Incompétence ?
D’abord, la catastrophe du « meilleur système de santé du monde » a été pour beaucoup d’observateurs impartiaux comme la répétition d’une situation déjà connue. D’excellents médecins, un personnel soignant dévoué et compétent n’ont pas pu affronter l’arrivée annoncée de la vague épidémique dans des conditions dignes d’un pays « riche », moderne et depuis toujours à la pointe de la recherche médicale. L’Etat spectaculaire tente chaque soir de donner l’illusion d’une maîtrise chiffrée qui masque mal l’échec malgré le renfort d’une majorité de médias complices du pouvoir actuel. L’Allemagne fait beaucoup mieux avec quatre fois moins de morts par rapport à sa population et trois fois moins par rapport aux cas dépistés. Contrairement à ce que la presse laisse entendre en oubliant de rappeler que la population américaine est cinq fois plus nombreuse que la française, les chiffres des Etats-Unis sont moins lourds que les nôtres. La « stratégie » française par rapport à l’allemande explique ce mauvais résultat : en Allemagne, on teste systématiquement, on isole et on soigne les malades. Le confinement a été plus léger, et s’achève plus vite. En France, le pouvoir s’est livré à des gesticulations affirmant tour à tour que les tests et les masques, « pour tous » n’était pas utiles, puis qu’ils l’étaient au point de devenir obligatoires : ceci pour dissimuler une pénurie généralisée illustrant dramatiquement l’imprévoyance et l’incompétence de nos dirigeants. Cette première observation conduit a deux conclusions : en premier lieu, l’importance folle de la dépense publique et des prélèvements obligatoires n’est pas justifiée. Elle alimente un Etat obèse au sein duquel se développe une bureaucratie étouffante au détriment des éléments opérationnels. Certains voient dans l’insuffisance de la réponse française la conséquence des coupes budgétaires imposées par le libéralisme. C’est exactement le contraire : la technostructure médicale que symbolise Jérôme Salomon (lequel sévissait déjà auprès de Mme Touraine) a accru la lourdeur d’un système en décourageant une profession compétente et motivée dont les protestations ont été naguère traitées avec mépris par le pouvoir. En second lieu, les mensonges quotidiens aux Français, prétendant que la maladie n’atteindrait pas la France, puis que notre pays était prêt, puis que la seule solution était le confinement, sans dire que ce dernier n’était que la conséquence des pénuries, et non le meilleur moyen de vaincre le virus, ont fait perdre toute confiance envers le pouvoir. La bouée de sauvetage que celui-ci tente de lancer serait une prétendue « union nationale » conduisant la partie de « la droite » peu critique voire adhérente aux mesures prises à rejoindre et devenir complice des Macron, Castaner, Belloubet, Veran, Ferrand, avec lesquels elle ne devrait pourtant rien avoir en commun. Ce ne serait pas la première trahison, et les électeurs ne se laisseront pas berner !
Dictature ?
La Droite Libre est attachée à une valeur cardinale : la liberté. Or, le triste épisode que nous vivons montre à quel point le pouvoir actuel écrase nos libertés. Il a privé la population de la liberté d’aller et de venir, suspendu autoritairement des activités économiques, réduit encore davantage le rôle du parlement, perturbé gravement le rôle de la justice, au nom d’un état d’urgence qui met l’Etat de droit pendant de longs mois en sommeil. Il a par ailleurs offert le triste spectacle d’une répression excessive des manquements bénins au confinement tandis qu’il vidait les prisons et se refusait à faire régner la loi dans certains quartiers, étalant son impuissance et sa peur, prouvant ainsi son incapacité à remplir ses missions essentielles. C’est là une invitation à la délinquance et à la violence. L’agression verbale de Zemmour et les agressions mortelles qui se sont produites, notamment à Romans-sur-Isère, ne sont pas le fruit du hasard. La désinformation qui règne dans notre pays a minimisé ces faits alors qu’elle cachait systématiquement défaillances et contradictions du pouvoir. Il est par exemple paradoxal de vider les prisons de condamnés, alors que les détentions provisoires sont prolongées en raison du confinement judiciaire. Or, depuis son installation au lendemain d’une élection présidentielle marquée par une manipulation médiatico-judiciaire, le régime actuel n’a cessé de s’en prendre à la liberté d’expression, notamment sur internet. Il va maintenant instaurer une sorte de ministère de la vérité en dénonçant ce qu’il considère comme de fausses informations. Plus grave sans doute encore est sa tentative de faire passer sans vote du parlement un traçage numérique des Français sous le faux prétexte d’un dépistage de la maladie. Belle fumisterie ! Pour être efficace, cette application devrait prendre en compte 60% des Français, or, par exemple les plus de 70 ans ne sont que 44% a à voir un smartphone. On perçoit mal la possibilité d’atteindre le seuil d’efficacité, mais on mesure évidemment les risques de piratage, de détournement des données, de réidentifications des personnes par recoupement. Le progressisme macronien, c’est le « meilleur des mondes » avec la PMA pour tous, mais c’est aussi « 1984 », avec une surveillance accrue des personnes. Le débat idéologique (sans doute lié aux intérêts privés de certains grands groupes pharmaceutiques) sur la thérapie du Professeur Raoult, a été consternant. Parce que celui-ci proposait une solution empirique et peu coûteuse, avec un médicament banal utilisé depuis 80 ans, il est devenu le gilet jaune en blouse blanche de la médecine, le populiste médical. Pire : le pouvoir a jugé bon d’interdire aux médecins de prescrire cette solution !!! Qu’un tel blocage, qui a sans doute coûté des vies, ait pu exister dans notre pays en dit long sur le délabrement de son Etat, sur la corruption qui y règne et une fois de plus le pourrissement de la sphère médiatique.
Faillite ?
En effet le pouvoir a mis le pays en panne plutôt que d’avouer son aveuglement et son impréparation. La faillite sera pire que ce que toutes les générations qui peuplent aujourd’hui notre pays auront connu. Hors le fait que, jamais la France, n’a été enfermée comme elle l’est aujourd’hui, le cataclysme économique qui s’abat sur elle sera suivi d’un désastre social dont nul ne sait ce qui en sortira si la situation n’est pas redressée drastiquement.
La France est un peuple enraciné conscient de la valeur essentielle qu’est le travail. Depuis un mois c’est d’abord cette France-là, celle des artisans, du plombier à l’esthéticienne, des patrons de bistrots et de restaurants, des commerçants ambulants et des épiceries de village, qu’on empêche de gagner son pain quotidien. Pour elle, les montants faramineux des prétendues aides qui seront déversées n’ont aucun sens. Si ce n’est que c’est cette France là qui a toujours payé ses charges et ses impôts et respecté la loi sur qui retombera le poids de ces aides pour venir au secours des millions de chômeurs supplémentaires que nous décompteront dès le prochain solstice d’été. La liberté économique, celle d’entreprendre, d’acquérir et de vendre, et de le faire sans être taxé de manière abusive, est indispensable à la prospérité d’un pays et au niveau de vie de ses habitants. Le libéralisme ne consiste pas à avoir quelques amis milliardaires qui vous soutiennent par leurs médias, mais à diminuer la dépense publique improductive, à alléger la pression fiscale, à réduire la bureaucratie envahissante, au profit des missions prioritaires de l’Etat. La sortie de la crise économique engendrée par le confinement ne devra pas, comme d’habitude, se résumer à une distribution d’aides diverses financées par un accroissement vertigineux de l’endettement et assorties de contrôles, de sélections, d’obligations et de sanctions. L’encouragement de l’épargne et de l’investissement est aussi important que celui du travail. Les entreprises ont besoin de capital fidélisé comme de travailleurs bien formés. Une baisse massive de la fiscalité, accompagnée d’un retour à l’indépendance économique et monétaire, c’est pour la France le seul moyen d’enrayer son déclin. On a vu où menait la disparition de notre industrie. La souveraineté n’est pas un obstacle à la liberté mais au contraire une condition de son effectivité. Il en résulte que seule une révolution libérale-conservatrice radicale dans la gestion de notre pays lui permettra un sursaut salvateur.
C’est ce que défend La Droite Libre
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