Des amis ont passé une nuit blanche à cause d’un chat que le vétérinaire a déclaré intoxiqué par un crapaud. Cette anecdote nous fait réfléchir à la gigantesque imposture qui a bâti la doxa actuelle proclamée par le slogan « il faut sauver la planète ! » Qu’on se rassure, la terre est vieille de plus de quatre milliards et demi d’années, elle en a encore pour un petit bout de temps et de, toute façon, ce ne sont pas les soixante-huitards qui la sauveront le moment venu ! Ce n’est pas la planète qu’il faut sauver, c’est l’homme. Depuis son apparition, il y 500 000 ans, en comptant Néandertal, c’est-à-dire qu’à l’époque la terre était déjà vieille de ses 4,5 milliards d’années actuels, l’homme n’a pu survivre qu’en travaillant sans relâche à domestiquer la nature. L’actualité de ce fichu virus chinois nous le démontre de façon cruelle aujourd’hui mais il en est ainsi depuis toujours.
Des idéologues remarquablement structurés ont réussi à imposer leur point de vue totalitaire à une écrasante majorité de dirigeants politiques qui, par couardise pour la plupart d’entre eux, par manque de réflexion pour beaucoup, par souci de complaire pour tous, n’osent pas se lever. Ceux qui le font, l’exemple le plus flagrant en est Donald Trump, ne doivent surtout pas leur concéder la moindre parcelle car ils seraient immédiatement broyés par la machine du prêt à penser.
Le chat qui a voulu déguster un crapaud s’est trouvé dans la situation de l’homme des cavernes assiégé par un ours. Il avait le choix de le manger ou de se faire dévorer. N’en déplaise aux khmers verts, la nature c’est cela. Ce ne sont pas seulement les oiseaux qui se remettent à chanter dans les rues de Paris ou de sympathiques cerfs gambadant à Marne-la-Vallée. Ce sont déjà des renards au Père-Lachaise. Sympathique le renard mais s’il bouffe l’animal de compagnie du candidat vert dans le XXe arrondissement de Paris, peut-être que celui-ci ne le trouvera pas si sympathique. Pas besoin de cette anecdote du chat pour savoir que les verts sont à Paris mais que les bergers alpins à qui on a imposé des loups ou leurs semblables pyrénéens contraints de cohabiter avec des ours, ne les apprécient guère.
Est-ce que les gauchistes d’En Marche qui ont décidé de faire sécession pour engager leur combat de pérennisation d’un monde sans voitures, sans avions, sans travail, sont complotistes ? Sont-ce eux qui disent que le virus a été fabriqué volontairement par l’homme dans un laboratoire chinois ? Non, évidemment. Mais alors où est leur cohérence ? Il faut donc bien qu’ils admettent que ce virus est naturel, et que, comme depuis la nuit des temps, il faut sauver l’homme et les espèces domestiques en luttant contre les éléments. C’est ce qu’il fait depuis 500 000 ans. Il domestique la nature, parmi eux certains animaux qui, comme notre malheureux chat, devenus domestiques, l’aident dans ce combat sans fin. Il y en a bien déjà qui ont la réponse toute prête : c’est parce qu’on a déréglé le climat que le virus est apparu. Ben voyons ! la petite vérole, la peste, la phtisie étaient sûrement dues aux manipulations de l’homme sur le climat. Et celui-là, bien sûr, par des mesures totalitaires de plus en plus strictes, inverserait des phénomènes naturels ontologiques à la terre elle-même. Comme dirait l’autre, c’est tellement con qu’il y en a beaucoup pour le croire. Pour reprendre deux mots, interdit et obligatoire, qui sonnent agréablement aux oreilles de ces tyrans des temps actuels, ils édicteront à l’image du protocole de Paris, des pancartes “Interdit aux chats” à poser sur tous les crapauds de la création et , comme ça ne suffira pas, ils instaureront l’obligation d’attacher les chats.
Personnellement, je propose un autre procédé, parce que j’oubliais : le chat s’est bien remis selon la bonne vieille méthode qui permet à l’humanité de survivre depuis si longtemps dans cet environnement hostile : la science. Le vétérinaire l’a soigné avec des produits, probablement chimiques et toxiques… le chat et sa maîtresse le remercient.
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