Ce titre n’est pas original. Il a été utilisé de nombreuses fois en référence au conte de Hans Andersen. Le président revêt depuis quelques jours de nouveaux habits, mais nous n’avons pas attendu la réflexion d’un enfant pour savoir que « le roi est nu », et que sa « boite à outils » est vide. Mais c’est toujours le roi.
Et, – feuille de vigne pour cacher cette nudité – il va nous imposer, ou tenter de le faire, des modifications fondamentales de notre société portant sur notre identité nationale, notre passé, notre histoire avec sa grandeur et ses vicissitudes, notre culture, notre langage jusqu’au ridicule (on ne gèrera plus « en père de famille »), l’organisation de la famille, et cette ineptie de l’égalité forcée Homme-Femme, ou Femme-Homme, qui conduit à oublier le mérite au profit du sexe. Madame Françoise Giroud avait raison en prédisant que « la femme sera l'égale de l'homme le jour où à un poste important, on désignera une femme incompétente ». Bingo ! Voici désormais la République des contingents. Qu’importe le talent, puisqu’il faut élire la moitié de femmes à l’Académie Française.
Electeurs, nous avons perdu notre libre arbitre puisque nous ne pouvons pas nous déterminer en fonction des aptitudes, mais nous devons subir la loi du sexe. La promotion de l’inégalité, par ceux qui proposent justement son effacement ! Ainsi ses ministres s’ingénient-ils à imposer une « théorie du genre », censée lutter contre quelques stéréotypes de notre organisation ancestrale. Nous avions rappelé, dans un article intitulé « la théorie du genre versus la « société bourgeoise », que le but était tout autre, qu’elle mimait les tentatives, dans les années 50, des partis communistes soviétique et français pour faire admettre la mystification selon laquelle « l’hérédité dépend à 90 % de l’environnement et qu’elle est donc modifiable » (Mitchourine et Lyssenko).
« Modifier » la société, c’est bien le souhait de celui que les Français ont élu. En aura-t-il le temps ? Son successeur pourra-t-il se vanter, au terme de son mandat, comme l’empereur Auguste « d’avoir hérité d’une ville en ruine et de laisser un palais en marbre » ? Probablement pas car, tout conjure à nous intoxiquer : la pression d’un peuple blotti dans un confort provisoire, une fraction importante de ce dernier nourrie au breuvage marxiste et entretenue depuis 50 ans par des clercs à l’esprit fumeux, une immigration qui modifie de façon considérable la composition de la nation grâce au droit de vote acquis par le droit du sol, et des faux prophètes, dits de droite, qui s’engagent à réformer le pays mais qui se gardent bien d’en prendre le risque. La crise économique en France est surtout secondaire à la fragilité de notre société et à la perte de nos repères. Il faut donc refuser ce que l’on cherche à nous imposer (une société sans classe, sans sexe, sans passé ou au passé déformé, une « ville ouverte ») et espérer trouver rapidement des dirigeants lucides et oublieux de leur carrière.
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