Mélenchon, qui avait déjà boycotté le discours du Président de la la République devant tous les membres du Congrès, a récidivé à la chambre des députés après y avoir été élu.
Comme tel, il ne manquera pas d’employer la technique qui a fait ses preuves comme la plus efficace pour s’opposer aux projets d’un gouvernement quel qu’il soit, même quand il dispose comme aujourd’hui d’une majorité absolue de béni oui oui : la mobilisation de la rue.
Méthode communiste qui fonctionna partout dans le monde, sauf répression impitoyable de ce genre de mouvement là où cela est impossible à envisager : naguère dans les pays sous la tutelle directe ou indirecte de Moscou, la Turquie actuellement.
Ce n’est donc pas Mélenchon l’insoumis qui se manifeste à la chambre des députés c’est Mélenchon le communo-trotzkyste qui se comporte comme tel depuis son entrée au Sénat à 35 ans.
Le communisme est mort partout en Europe et ne représente plus que 2% de la population française mais par la rue il est toujours aussi influent. A l’instar des syndicats, il peut espérer faire revenir en arrière ou bloquer totalement telle ou telle réforme que se propose d’effectuer le gouvernement pour le bien de tous les Français.
Autrefois nos communistes avaient leur maître à penser à Moscou, ils l’ont maintenant sur place ! Dans ce contexte, il ne faudra pas seulement des nerfs d’acier au Président Macron pour mettre en œuvre la politique dont la ligne a été très largement développée mercredi dernier par le premier ministre dans un quotidien qui lui est plutôt favorable. Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour prévoir une fin septembre avec des masses de Français dans la rue, pour qui toucher aux avantages acquis est un casus belli.
Sans compter les déçus de ce Président qui vient d’être déclaré le plus important du monde par une opinion médiatique qui juge le plus souvent sur la forme et non sur le fond les actions des grands de notre planète.
Dans la rue participeront aussi tous ceux que mécontentent les concessions arrachées à la République par des activistes s’appuyant sur des critères religieux qui ne devraient plus avoir droit de cité chez nous depuis Jules Ferry. S’y ajouteront probablement aussi les représentants des toutes petites communes dont les seules ressources sont les taxes d’habitation qui se trouveront supprimées dans le même temps qu’on demandera à certaines de faire des classes de douze élèves dans les quartiers difficiles, en oubliant que la construction des écoles et leurs frais de fonctionnement sont payés par les dites communes sur leur budget. Le comble serait que les casseurs s’en mêlent et les probabilités en sont très fortes !
Le ministre de l’Intérieur va regretter Lyon !
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