L’année 2017, comme malheureusement bien des précédentes, a été difficile et extrêmement décevante pour la France. Rien, dans les échéances électorales majeures que notre pays a vécues au cours de l’année qui vient de s’achever, n’ouvre une voie nouvelle que la France emprunterait enfin pour retrouver son rang, sa fierté, défendre ses valeurs essentielles et préparer un avenir qui ne tourne pas le dos à ce qu’elle est depuis toujours.
Ce panorama ne serait pas complet si d’emblée, nous ne tordions le cou à une légende qui s’installe, selon laquelle la France prendrait enfin le chemin des pays comparables en pratiquant une politique économique plus raisonnable. Cette légende est un piège dans lequel un certain nombre de responsables prétendument de droite, voire libéraux, sont ravis d’être tombés. C’est leur problème. Mais notre mission à nous, La Droite Libre, et à tous ceux qui se reconnaissent dans une droite libérale et conservatrice, est d’empêcher que les électeurs soient à nouveau dupés par le miroir aux alouettes macronien. Fidèle aux techniques de sa courte vie professionnelle, M. Macron tente une OPA sur la droite. Il faut y résister, non par idéologie mais tout simplement parce que ce pouvoir n’a rien de droite.
Non, il n’est pas vrai que la France tourne le dos au socialisme, puisqu’elle reste au premier rang mondial du matraquage fiscal et de la dépense publique. Et, surtout, rien n’est prévu ou planifié pour y remédier de quelque façon que ce soit. Tous les Français peuvent, au contraire, constater que la propension à l’inflation législative se poursuit, que taxes et impôts continuent à pleuvoir, à la faveur de l’imagination toujours aussi fertile des gnômes de Bercy. Et, comme toujours et partout, la course à la persécution fiscale s’accompagne d’une course tout aussi effrénée à la restriction des libertés. La première de ces libertés, la sécurité, est quotidiennement bafouée. Quant aux valeurs conservatrices liées à la famille et à la vie, elles sont oubliées ou menacées.
Voilà un président de la République qui, sans vergogne, annonce vouloir légiférer sur l’expression et interdire toute information qu’il jugerait, lui, de son olympe, contraire à la vérité. Voilà un Premier ministre qui se prétend de droite, terrorisé à l’idée de faire appliquer la loi au détriment de squatters de l’ultra-gauche violente, mais parfaitement à l’aise pour décréter tout aussi unilatéralement que, désormais, les automobilistes auraient le droit de se déplacer à la vitesse du Fardier de Cugnot, pas davantage. Les deux étant d’accord pour ponctionner les propriétaires de leur logement uniquement sur leur condition de propriétaires au terme d’une vie de travail après avoir remboursé jusqu’au dernier sou, et avoir été, année après année, taxés sur cette possession.
Et tout cela en persistant à être incapables de comprendre qui sont les vrais amis de la France et ses vrais ennemis qui sont aussi ceux de tout l’Occident, de toute notre civilisation.
Non, la politique engagée en 2017 n’est pas bonne pour la France. Mais 2017 a eu le mérite d’ouvrir la voie à une clarification qui sera salutaire. Depuis sa naissance, il y a quinze ans, simultanément à celle de l’UMP dont elle fut une composante, La Droite Libre n’a cessé de plaider pour le rassemblement d’une vraie droite française, c’est-à-dire la réunion des conservateurs et des libéraux, comme le Parti conservateur britannique la maîtrise si bien depuis des siècles, ou comme y parvenait naguère, avant les errements de Mme Merkel, la CDU allemande et surtout comme y réussit encore la CSU bavaroise.
Mais rassemblement de la droite n’a jamais signifié union des formations qui se prétendaient en être. C’est ainsi qu’à aucun moment, nous n’avons manifesté la moindre indulgence pour Marine Le Pen dont le vide sidéral de la pensée est la caractéristique première. L’année 2017 aura été son chant du cygne. Cet événement ouvrira la voie à des évolutions majeures.
Fondée avec l’UMP, La Droite Libre s’en était éloignée pour des raisons de fond. C’est pourquoi elle n’a pas pris position lors de l’élection de son président. Aujourd’hui, ce sont ceux qui ont fait dériver le parti sans cesse vers la gauche, rêvant de grande coalition à la Merkel, qui prennent leurs distances. Une excellente nouvelle.
Le 12 décembre dernier, La Droite Libre, sous l’œil intéressé des media, avait organisé un événement qui rassemblait des élus et des dirigeants du Parti chrétien démocrate, de Debout la France, du CNI, du Front national, des Républicains et surtout de nombreux non étiquetés à droite. Cette voie est la bonne car, comme l’a dit Emmanuelle Ménard, député non inscrit, il ne s’agit de servir de marchepied à personne pour son ambition ou pour satisfaire son ego. L’objectif est de travailler à faire en sorte que les Français puissent, dans l’offre électorale qui leur sera proposée, y trouver leur compte. La Droite Libre a commencé, d’autres aussi. C’est pourquoi 2018 est l’An 1 du renouveau de la France, et de la renaissance d’une droite de conviction.
Bonne et belle année 2018 !
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Bousquet
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Ou encore ceci /
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/16104fd85709e84f
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Bousquet
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Bonjour, quand je vois celà, on ne peut que présumer de ce qu’est notre pays. Et le peuple qui le compose :
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/16104d9e7613e3e6
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JP Burtin
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Macron baisse la culotte devant 300 stalinistes et n’a que faire des riverains de St Herblain et des zones humides qui seront touchées par l’extension de la piste de Nantes Atlantique. Mais des stalinistes gauchiotes et leurs zones humides valent bien mieux pour la France que de gentils contribuables et les mêmes zones humides mais pas défendues par les mêmes. Macron/Collomb n’hésiteront d’ailleurs pas à employer la force pour déloger les manifestants riverains de Nantes Atlantique. Pauvre France!
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Pierre
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Bonjour,
Pour une fois, je suis en désaccord avec vous car, à mon avis, le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes était un très mauvais projet. Ce n’est pas moi qui le dis, mais un homme politique de droite, tout à fait remarquable et qui devrait avoir vos faveurs : Philippe de Villiers. Beaucoup d’hommes politiques de droite (Bruno Retailleau) ou de gauche (Jean-Marc Ayrault) ont voulu défendre ce projet par entêtement, pour une raison à la fois très simple et complètement stupide : ne pas perdre la face.
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MOTHE GERARD MAURICE
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Comment voulez-vous être crédibles quand le représentant de l’autorité de l’état baisse son pantalon devant 300 excités ??
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