Nous écrivions il y a peu de temps que l’encre de la loi travail n’était pas sèche. En fait, c’est les yeux humides que nous constatons une fois de plus que nos élus, si bien payés, préfèrent barboter dans la mare du Palais Bourbon plutôt que de s’occuper des affaires de notre pays. Le projet de réforme du droit du travail est arrivé mardi pour l’examen de quelque 5000 amendements, essentiellement en provenance de la gauche radicale. Quasi-vidé de sa substance pour tenter de satisfaire l’ensemble des revendications, le texte est finalement plus controversé aujourd’hui qu’il ne l’était lors de sa présentation. Initié pour simplifier un code qui ligote les
entreprises afin de les encourager à embaucher, cette loi va aboutir à l’effet inverse : les inciter à attendre qu’une alternance courageuse leur donne l’an prochain ce qu’elles espèrent. Mais comment avoir le moindre espoir quand les candidats qui se pressent aux portes de l’Élysée ne parlent que « d’apaisement » et de « rassemblement de tous les Français ». Il leur suffirait de faire un tour place de la République à Paris pour comprendre à quel point ce rêve est utopique.
Quant à François Hollande, il a atteint son plus bas niveau depuis son élection à la présidence de la République avec 16 % de confiance et son nouvel espoir s’appelle « baraka ». Ses amis et les médias à leurs bottes comptent sur la chance légendaire qui a toujours cornaqué sa carrière et l’a conduit là où il n’aurait jamais dû être.
Il est vrai que, quand tout s’écroule autour de vous, il ne reste que cela !
S’il fallait un autre exemple de l’incompétence de notre gouvernement, les quelques milliers de candidats qui ont passé l’examen du code de conduite en début de semaine affichent un taux de réussite de 16,7 %, contre 70 % habituellement. Au mieux, cela reflète une réforme mal ficelée, le manque de préparation des candidats et des examinateurs étant évident. Au pire, cela démontre la volonté d’un gouvernement écolo-gauchiste qui fait tout son possible pour décourager l’usage de la voiture au profit des transports en commun.
Des transports publics qui sont d’ailleurs de moins en moins fiables et qui ont, une fois de plus, démontré leur noyautage par des syndicats qui appellent à la grève sans la moindre raison.
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