François Fillon a lancé un appel à la résistance. C’est le mot qui convient ! Il a ajouté que ce n’était pas lui qui était en cause, mais la démocratie, c’est-à-dire le pouvoir légitime du Peuple face aux réseaux, aux coteries, aux connivences qui prétendent l’en priver à leur profit. François Fillon propose un programme énergique de redressement national. Le trio du déclin est à l’oeuvre pour l’empêcher de le mettre en oeuvre, non pas en en discutant point par point les mesures, mais en assassinant le candidat, en le poussant à ne pas se présenter. C’est manqué, et cela révèle d’ailleurs un candidat dont le courage et la fermeté sont des atouts pour un futur Président de la République. Ce trio, tout le monde le connaît. Il se compose de l’entourage du lamentable chef d’Etat actuel, de son secrétariat général, plus habile à monter des coups qu’à servir l’intérêt supérieur du pays. Il comprend un certain nombre de magistrats politisés, nommés par l’actuel pouvoir et qui attendent de son maintien à travers d’autres personnes le couronnement de leurs ambitions de carrière. L’étonnante rapidité des procédures en dehors de tout élément irréfutable et la volonté manifeste de perturber le calendrier électoral de la part de ces fonctionnaires dénués de la moindre légitimité populaire sont des atteintes violentes à la démocratie. On aimerait que la justice fonctionne plus vite et avec plus de fermeté face à la délinquance et au crime que pour obéir aux commandes politiques du pouvoir. Enfin, il y a les médias, ce choeur hypocrite qui a préféré à la campagne en vue de l’élection du Chef de l’Etat, à partir de l’analyse et de la comparaison des programmes, la démolition systématique du candidat Fillon et l’appui stipendié à Macron.
Il y a bien longtemps déjà que l’autorité judiciaire est en question dans notre pays. Elle n’y est pas le troisième pouvoir. Ses fonctionnaires ne sont pas élus. Son indépendance est une plaisanterie. Le Parquet est aux ordres et le juges peuvent être incompétents malgré des pouvoirs exorbitants. Ils peuvent être soucieux de leurs promotions ou mus par leurs penchants idéologiques. Leur seule excuse est, c’est vrai, le scandaleux manque de moyens de la justice française. François Fillon est harcelé depuis de longues semaines par un Parquet National Financier qui a systématiquement trahi la loi en transmettant de prétendues informations à des journalistes proches du pouvoir, ceux-là mêmes que le « président » abreuvait de confidences déplacées et inopportunes. Chacun se souvient du désastre judiciaire d’Outreau, le plus connu, mais nullement le seul. Eric Zemmour parlait du »Coup d’Etat des Juges », un titre qui prend tout son sens aujourd’hui. » Les juges ont réinventé le pouvoir absolu, irréprochable et irresponsable ». Ils prétendent ainsi décider de qui peut ou non avoir le droit de se présenter à l’élection présidentielle. Il faut clairement les remettre à leur place. Marine Le Pen ne répondra pas à leur convocation , et elle a raison. François Fillon respectera les formes et s’y rendra, mais n’en tiendra aucun compte et il a raison plus encore. En 2012, après un échec électoral que j’estimais injuste, j’avais moi aussi subi l’acharnement du Parquet sur des propos qui pourtant avaient été confirmés par Serge Klarsfeld. Le procureur a été débouté, mais a fait appel, et à nouveau échoué. Que de temps et de moyens perdus pour satisfaire une justice réduite à la vengeance politique ! Cette expérience me rend particulièrement solidaire de François Fillon. C’est le Peuple qui doit décider, et non les fonctionnaires de justice.
Enfin, il y a le vrai pouvoir, celui du microcosme, de ce petit nombre de personnes qui créent l’atmosphère politique du pays, de ces gens qui contrôlent nombre de médias parce qu’ils en sont propriétaires, ou parce qu’ils monopolisent la parole sur les chaînes du prétendu service public. Que Minc, Attali, Bergé, Drahi, Cohn-Bendit et d’autres se retrouvent à soutenir le même candidat devrait faire réfléchir. C’est l’alliance du mondialisme et de la décadence. C’est le syndicat de faillite de la France. Il faut avoir lorsqu’on écoute leurs voix la même distance critique que celle qu’on pouvait avoir en écoutant Radio-Paris à une certaine époque. C’est la voix du renoncement ! La lourde insistance de leurs commentaires est un signe qui ne trompe pas. Les mots répétitifs destinés à altérer la candidature de François Fillon masquent mal l’absence de véritable argument. J’étais à une époque « sulfureux ». Pour quelqu’un qui n’a jamais été condamné, n’est-ce pas étrange ? De même, Fillon est « empêtré », « dans ses bobards » ( Libération) « dans ses commentaires » ( Le Monde), « dans une affaire d’emplois fictifs » ( Europe 1), « une affaire qui tire notre famille politique vers le bas » conclut BFM qui a trouvé avec un ravissement un sénateur républicain demandant à mi-voix au candidat de se retirer. Fillon est « rattrapé », comme on rattrape un voleur « par la polémique » (France Info), « par le système » ( Europe n°1). Empêtré et rattrapé ! Si on ajoute qu’il est « mal barré », que sa campagne connaît des « flottements », du « cafouillage », et qu’il faut un plan B, on voit que le langage du dénigrement systématique est mobilisé pour faire fuir l’électeur et décourager le militant. C’est cet excès même qui doit aujourd’hui soulever la résistance salutaire. Il en va de notre capacité à tous de résister à la manipulation et de faire gagner la démocratie !
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