Droite et gauche se sont ingéniées à nous préparer un itinéraire en « absurdie » et à nous y cornaquer pendant 50 ans. Quelques étapes :
Le regroupement familial qui a engendré un nouveau peuplement (le « grand remplacement » ?). Les avantages sociaux distribués sans discernement qui ont perpétué la pompe aspirante de l’immigration.
Le numérus clausus dans les facultés de médecine qui a pour résultat, d’une part l’échec des étudiants de première année avec 14 de moyenne et d’autre part, en raison de la pénurie, l’embauche de 60.000 médecins nantis d’un diplôme étranger, probablement moins validant que le nôtre compte tenu de notre sélection impitoyable. Absurde de tenter, de détourner, de « piquer » dans ce qu’il faut bien qualifier, les élites du Maghreb et de l’Afrique Subsaharienne, et d’affréter ensuite des convois de médecine humanitaire pour pallier les carences que nous contribuons à créer.
Le tiers-payant généralisé qui fera augmenter les dépenses de santé alors qu’on cherche à les diminuer. Déresponsabiliser nos concitoyens n’est surement pas le moyen de faire des économies. Quant aux brimades que ne manqueront pas de subir les médecins de la part de l’assurance maladie, elles aboutiront un jour à leur faire souhaiter la fonctionnarisation avec, évidemment, le bénéfice des 35 heures. Nos ministres buttent sur les services des urgences, un certain nombre d’hôpitaux publics sont en faillite, des praticiens, souvent les meilleurs, les quittent pour un autre sort à l’étranger. Le pouvoir socialiste réussira à créer la médecine à deux vitesses au nom de la justice sociale. Le voyage en absurdie n’est probablement pas terminé.
La politique étrangère… « Prenez un cercle, caressez le, il deviendra vicieux » (Ionesco). C’est le cercle vicieux de l’immigration de peuplement qui nous interdit de critiquer avec les mots exacts le terrorisme, car nous laissons « les mots penser à notre place », et « Les masques à la longue collent à la peau », et « L'hypocrisie finit par être de bonne foi ». La bonne foi ? Rien n’est moins sûr et, à cet égard, les médias ont une immense responsabilité dans la désinformation. A se demander si cette dernière n’est pas enseignée dans les écoles de journalisme. Désinformer, mais pourquoi ? Le cercle vicieux qu’il faut bien « caresser ». Avez-vous remarqué le fait que les médias sont très libres, voire virulents, quand il s’agit de la politique économique, mais embarrassés, confus, empruntés, quand il s’agit des guerres au Proche et Moyen Orient ?
Absurde quand la commission des droits de l’homme de l’ONU est présidée par les représentants de Kadhafi ou de Fidel Castro, quand la majorité des pays qui composent ce machin s’inspirent ou appliquent la charia, quand les deux tiers des motions qui y sont votées, le plus souvent avec l’onction de la France, concernent le seul pays démocratique du Proche Orient. Absurde, lorsque la France soutient la reconnaissance d’un pays dont un parti terroriste participe au pouvoir avec la même idéologie que celle que la France est censée combattre hier en Afghanistan, aujourd’hui au Mali, au Congo, en Irak, et demain en Libye. Combien de soldats ou de « Français convertis » sont morts en absurdie, dans le souci de dissimuler les racines du mal (surtout pas d’amalgame !) ?
Notre ennemi n’est pas la finance, mais l’idéologie et cet « ennemi n’a ni tort ni raison, il est vainqueur ou vaincu. Un point c’est tout »
Voyage au bout de l’absurde, « voyage au bout de la nuit », car l’absurde finit par la barbarie. « L’idéologie est un multiplicateur de massacres ; on tue d’autant plus, et en d’autant plus grand nombre, qu’on le fait dans la bonne conscience de hâter, ce faisant, l’avènement du Bien – communisme, fascisme, angélismes exterminateurs de toutes sortes ». Son livre intitulé la Barbarie à visage humain, étant ancien (1977), BHL n’avait pas tout prévu, et encore moins ses propres erreurs.
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