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Notre ami Yvan Blot, ancien député et fondateur d'Action pour la Démocratie Directe, nous livre un point de vue intéressant sur les événements d'Ukraine:
Le président français Hollande, qui n’a que 18% des citoyens pour encore le soutenir, l’a dit ce 11 mai 2014 : le référendum de la République de Donetsk est juridiquement nul et le vote du peuple ne changera rien ! Et si ce référendum était juridiquement nul mais humainement essentiel ? Cicéron l’avait déjà écrit : summus jus, summa injuria : l’application aveugle du droit mène à l’injustice !
Prenons quelques exemples dans l’histoire ! La révolution menant l’Amérique à l’indépendance : juridiquement nulle mais humainement victorieuse ! La tentative d’attentat du colonel Stauffenberg contre Hitler était aussi juridiquement nulle mais humainement justifiée ! La résistance française après l’armistice de 1940 était juridiquement nulle au départ mais humainement, elle a mené à la libération du territoire ! La guerre d’indépendance de l’Irlande face à l’Angleterre fut juridiquement nulle mais démocratiquement reconnue, après coup !
Obama aurait-il eu la trempe de Washington, Merkel, celle de Stauffenberg, Hollande celle du général de Gaulle ? Tous ces héros de l’histoire (dont ma jeunesse a été bercée grâce à mon père, officier de marine résistant), ont mené des actions juridiquement nulles, tant en droit interne qu’en droit international. Mais la finalité humaine de leur action leur a donné raison.
Le droit doit être respecté : c’est vrai. Mais lorsqu’il va à l’encontre des aspirations à la liberté d’un peuple tout entier, la finalité humaine (la cause finale d’Aristote) doit l’emporter sur la lettre du droit. C’est bien pour cela que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui fait partie de la constitution française définit ainsi les droits fondamentaux : la liberté, la sûreté, la propriété et « la résistance à l’oppression ». Si la résistance, à l’oppression qui s’appuie sur le droit positif du moment, doit être condamnée, alors ce sont tous les mouvements de résistance de l’histoire qui sont condamnables, y compris la résistance française au nazisme.
La collaboration avec le nazisme en France occupée était « juridiquement juste » et c’est pour cela que le tribunal de Riom a condamné de Gaulle à mort par contumace. Doit-on en rester là ?
En mettant la lettre du droit devant la cause finale, humaine, de la justice, on justifie le droit positif de l’oppresseur contre le droit naturel de l’homme qui veut retrouver sa liberté.
Cette façon de faire, qui se généralise dans plusieurs chancelleries occidentales, est sur le plan éthique honteuse, et peut même finir par être criminelle. Souvenons-nous de nos héros résistants, de nos héros patriotes, ne les trahissons pas en soutenant en Ukraine un pouvoir putschiste contre la volonté des électeurs de s’exprimer par un référendum !
L’histoire se retourne souvent : si cela continue, l’Occident qui se voulait défenseur des libertés et des nations souveraines, va devenir le fossoyeur des patries et de ce qui reste de nos libertés. En Ukraine, écoutons le peuple, tout le peuple, celui de l’est comme celui de l’ouest, en aidant à mettre en place une constitution fédérale qui respecte chaque individu dans sa particularité. Envoyer des tanks et des gardes nationaux recrutés chez des extrémistes contre de simples citoyens qui veulent voter est une infamie ! Obama, Merkel, Hollande, voulez-vous l’admettre ? L’histoire vous jugera à votre réponse, favorable à la liberté ou à l’oppression : il n’y a pas de troisième voie !
Membre de La Droite Libre, Gérald Pandelon est avocat. Docteur en droit pénal et en sciences politiques, diplômé de Sciences Po., il est également chargé d'enseignement en faculté.
Son analyses sur le tabou entourant les origines ethniques de la délinquance, parue dans "Atlantico", est remarquable de précision et de vérité.
Continuez à lire : www.atlantico.fr/decryptage/delinquance-nationalites-quand-chasse-aux-stigmatisations-masque-mal-deni-realite-gerald-pandelon-1050579.html#C7vqObI5gUHEhj6b.99
Le site d'information Mediapart a dévoilé des enregistrements de Nicolas Sarkozy effectués dans le cadre d'une enquête pour "trafic d'influence". Dix jours plus tôt, c'était le Monde qui dévoilait l'existence de cette enquête. Le secret de l'instruction n'existe-t-il aujourd'hui plus que "sur le papier" ? Comment expliquer que plus personne ne craigne de l'enfreindre ?
Membre de La Droite Libre, Gérald Pandelon est avocat et universitaire. Il répond aux questions du site d'information Atlantico.
Gérald Pandelon : Pour répondre à cette question, il convient, au préalable, de rappeler la législation en vigueur.
En effet, aux termes de l’article 11 du code de procédure pénale : « Sauf dans le cas où la loi en dispose autrement et sans préjudice des droits de la défense, la procédure au cours de l'enquête et de l'instruction est secrète. » Il s’ensuit, qu’en théorie, toute personne qui
Gérald Pandelon : Pour répondre à cette question, il convient, au préalable, de rappeler la législation en vigueur.
En effet, aux termes de l’article 11 du code de procédure pénale : « Sauf dans le cas où la loi en dispose autrement et sans préjudice des droits de la défense, la procédure au cours de l'enquête et de l'instruction est secrète. » Il s’ensuit, qu’en théorie, toute personne qui