Gérald Pandelon, du bureau de La Droite Libre, avocat à Paris et à la Cour Pénale Internationale, était invité sur France Info.
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Gérald Pandelon, du bureau de La Droite Libre, avocat à Paris et à la Cour Pénale Internationale, était invité sur France Info.
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Par Christian Vanneste
Président de La Droite Libre
“Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus assez de forces pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir. Le destin d’une nation se gagne chaque jour contre les causes internes et externes de destruction.”
Cette citation du Général de Gaulle prend toute sa vigueur un 18 juin. Ce jour-là, en 1940, de Gaulle était bien l’un des seuls à ne pas vouloir se coucher, et le seul à incarner la France debout. Certes, beaucoup refusaient la soumission à l’Allemagne nazie, mais sans avoir ni la vision, ni la position qui allaient transformer la volonté en réalité.
Bien sûr, cette résistance au cours de l’histoire n’est jamais absolue. Elle ressemble à la navigation quand elle utilisait le vent sans jamais l’affronter de face. De Gaulle a résisté à l’Allemagne nazie parce qu’il savait que ses forces n’étaient pas supérieures à celles du monde libre, parce que sa connaissance de l’histoire lui enseignait que l’Empire de la Mer l’emporte presque toujours sur celui de la Terre. Vingt ans plus tard, il ne résista pas à la marée descendante de la décolonisation parce que la France face au monde entier n’en avait pas les moyens. La manière dont il le fit, avec la brutalité qu’exigeait la brièveté du temps qu’il lui restait pour redresser le pays, a laissé des traces, donnant l’impression que la France pouvait se coucher, désespérant les plus patriotes, et délivrant toute une jeu
La Droite Libre tire de l’épreuve que notre pays vient de traverser avec la pandémie du Covid-19 trois conclusions : incompétence, dictature et faillite.
Incompétence ?
D’abord, la catastrophe du « meilleur système de santé du monde » a été pour beaucoup d’observateurs impartiaux comme la répétition d’une situation déjà connue. D’excellents médecins, un personnel soignant dévoué et compétent n’ont pas pu affronter l’arrivée annoncée de la vague épidémique dans des conditions dignes d’un pays « riche », moderne et depuis toujours à la pointe de la recherche médicale. L’Etat spectaculaire tente chaque soir de donner l’illusion d’une maîtrise chiffrée qui masque mal l’échec malgré le renfort d’une majorité de médias complices du pouvoir actuel. L’Allemagne fait beaucoup mieux avec quatre fois moins de morts par rapport à sa population et trois fois moins par rapport aux cas dépistés. Contrairement à ce que la presse laisse entendre en oubliant de rappeler que la population américaine est cinq fois plus nombreuse que la française, les chiffres des Etats-Unis sont moins lourds que les nôtres. La « stratégie » française par rapport à l’allemande explique ce mauvais résultat : en Allemagne, on teste systématiquement, on isole et on soigne les malades. Le confinement a été plus léger, et s’achève
L’année 2020 apparaît à son aurore comme la meilleure note qui soit : 20/20…. Il est vrai que si l’on se réfère aux cours des bourses mondiales, celles-ci atteignent des sommets … qui doivent justement rendre méfiants tous ceux qui pensent que l’économie, et plus encore la politique sont affaires d’expérience. Malgré des croissances poussives, notamment en Europe, l’économie bénéficie d’une création monétaire sans excès d’inflation et affiche certaines étrangetés qui devraient inquiéter, comme les taux d’intérêts négatifs. On peut craindre que cet effet d’apesanteur se termine par une chute brutale lors de l’éclatement d’une bulle imprévue. Or, si l’on quitte l’économie pour la politique, celle-ci est au contraire à la merci de nombreux risques parmi lesquels le mot de guerre revient le plus souvent.
La stratégie de la première puissance mondiale est difficile à comprendre. Le Président Trump a sans doute abandonné le projet mondialiste de dissolution des nations menée par ses prédécesseurs. Il n’en suit pas moins une ligne clairement attachée aux intérêts immédiats des Etats-Unis, qui ne devrait impliquer de la part de l’Europe ou de la France aucune adhésion automatique. Les fluctuations américaines au Moyen-Orient et la poursuite d’une hostilité anachronique envers la Russie devraient amener notre pays à prendre de la distance. A quoi sert l’OTAN dès lors que l’URSS n’existe plus et que des pays aussi peu sûrs que la Turquie en sont membres ? Si l’Amérique voit « l’Eurasie » comme une ri