La cote de popularité de monsieur Macron est orientée à la baisse, c’est le moins qui se puisse dire. L’affaire était prévisible car l’engouement médiatiquement organisé qui lui a permis d’être confortablement élu a  fait place à une prise de conscience d’électeurs naïfs mais bernés et d’élus dessillés. 

Ce fut chat en poche mais maintenant  la réalité chasse les rêves.

 Ceux qui se mordent le plus amèrement les doigts sont les anciens partisans de Fillon qui ont gobé la fable d’une prétendue culpabilité et qui ont lâchement hurlés avec les loups. Ils voient aujourd’hui des ministres, hier accusateurs, acculés à de piteuses démissions ou à d’étonnantes affectations.

 Et pourtant, le programme de François Fillon était, et de loin le mieux construit de tout ceux qui étaient proposés, en particulier à celui de M. Macron, remarquable surtout  par sa vacuité.

La solidité n’a pas été prise en compte et le mirage a,  prévalu ce qui démontre que tout les électeurs n’ont pas  « bon sens rassis » comme aurait dit un autre François… Villon celui-là.

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La démission du Général de Villiers était inévitable. Il s’est exprimé dans un domaine qui n’est pas le sien mais celui de sa ministre. Devant son silence, Il était de son devoir d’alerter le pays sur les conséquences d’une nouvelle diminution de son budget, contrairement  aux promesses faites par le Président de la République durant la campagne électorale.

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Les médias français, pas encore débarrassés des mythes égalitaires qui furent il n’y a guère  ceux des communistes et des trotskystes chez nous, ne cessent de vouer aux gémonies le nouveau Président des USA Donald Trump en qui ils voient un homme se laissant emporter par ses impulsions dans les différents domaines politiques ou sociaux qui concernent son pays et le monde.  

Ou supposent  derrière son élection la main de Moscou. Ils négligent le fait qu’un homme qui a fait la fortune qui est la sienne et où la concurrence est rude au niveau national et international ne peut avoir tous les défauts qu’ils lui prêtent. Sans compter qu’il a été élu démocratiquement par les Américains qui ne sont pas des idiots et ont trouvé bonnes ses prestations !

La question de « l’Islamisme militant » agite le monde et ce n’est pas un hasard si ceux qui s’en inquiètent sont souvent moins critiques envers le Président américain que la plupart des médias.

Il suffit de lire leurs analyses sur Google ou de lire les nombreux ouvrages récents qui sont consacrés à ce brulant sujet.

Leur pensée se trouve être aussi la mienne. Elle considère que l’arme la plus efficace pour lutter contre le djihadisme est de les priver par tous les moyens des ressources financières qu’ils utilisent pour motiver les exécutants potentiels de l’injonction du Coran imposant le djihadisme guerrier contre ceux qui ne veulent pas se convertir. Injonction qui oblige tout musulman à obéir quand les conditions lui sont favorables, (comme le furent un temps celles de Mahomet lui-même),  à combattre, y compris par les armes dans certaines circonstances, tout non musulman qui ne veut pas se soumettre inconditionnellement à Allah. Pour ceux qui ne connaissent pas l’arabe : la chahada signifie le témoignage qu’il suffit de prononcer une fois pour être musulman et qui affirme qu’il n’y a d’autre divinité qu’Allah et que Mahomet est son Envoyé. « Allah akbar » signifiant par ailleurs : Allah est le plus grand et non Allah est grand comme on le dit généralement, akbar étant un superlatif.

Le monde entier est confronté à des menaces ou à des agressions ciblées émanant de cette dernière des trois religions dites « du Livre ». Née plus de quatre mille ans après celle des juifs et deux mille et six ans après celle des chrétiens, l’Islam se veut la seule qui réponde aux exigences de leur divinité, Allah, et à laquelle tous les croyants non encore musulmans doivent se soumettre, Islam signifiant « soumission ».

L’arme principale actuelle du djihadisme qui s’appuie sur certains versets du Coran de la période guerrière de la vie de  Mahomet, c’est depuis plusieurs  décennies l’argent et cet argent vient essentiellement du pétrole dont de nombreux pays musulmans possèdent les plus grandes réserves souterraines du monde. Les théologiens musulmans ne manquent pas d’ailleurs de voir dans leur importance la bénévolence d’Allah à leur égard pour leur choix de la seule vraie religion.

Depuis que l’Arabie saoudite à recouvré sa totale souveraineté dans l’exploitation de ses ressources naturelles, laquelle dépendait auparavant des occidentaux, l’argent du pétrole joue un très grand rôle dans le prosélytisme musulman dans les pays où il n’avait jamais été encore sévi. Il l’a fait  par la voie du wahhabisme – interprétation à la lettre des versets  du Coran – qui a donné naissance aux Frères musulmans, terreau des terroristes fondamentalistes. De là vient leur possibilité, donc leur « obligation », à poursuivre l’islamisation du monde entier où et quand les circonstances s’y prêtent. C’est les cas en ce moment dans toute l’Europe et cela a été tenté aux USA, un certain 11 septembre.

Les pays non musulmans ont lutté comme ils l’ont pu en recherchant partout et jusqu’en mer des gisements de ce combustible qui fait fonctionner la plupart des appareils de notre ère industrielle mais ne purent jusqu’il y a peu faire jeu égal avec les pays arabes. L’exploitation du gaz de schiste a rendu les USA auto-suffisants mais l’écologie a le dernier mot chez nous en ce domaine et en prive les autres pays. Entre deux maux, nous devrions choisir le moindre, n’en déplaise aux écologistes !

Pour avoir été  victime de l’attaque des Twin Towers qui laissera une trace indélébile dans la mémoire  des Américains, elle est pour la plupart d’entre eux toujours d’actualité et c’est pourquoi ils ont élu Donald Trump qui s’est fixé comme priorité de les protéger contre une récidive.  

Nous Européens, qui avons aussi été  victimes de ce type d’attentats aveugles, nous ne considérons pas le  problème du djihadisme avec la même acuité que les Américains et nous avons tort.

La politique extérieure de Trump me paraît aller dans le bon sens. Son dialogue musclé avec le jeune Président d’Arabie saoudite répond exactement à une excellente analyse de la situation internationale face à des pays musulmans qui utilisent le pétrole comme une arme contre laquelle on ne peut lutter qu’en en abaissant tellement son prix qu’il devienne un tigre de papier.

D’où, pour y parvenir, l’excellente décision de Trump de remettre en route les projets d’oléoducs Keystone XL et Dakota Access, destinés a acheminer du pétrole lourd et le pétrole de schiste du Dakota et celui du sable bitumineux du Texas qu’Obama avaient abandonnés; ce qui finira par rendre les Américains capables de peser sur son cours mondial et enlever peu à peu son pouvoir de nuisance à un prosélytisme religieux d’un autre âge.

Pour mon compte, et considérant que les terroristes détestent tout autant leurs coreligionnaires qui se disent chiites et réciproquement, le pragmatisme serait de ne pas nous en mêler. Comme disait Sun Tsu cinq siècles avant Jésus Christ, la meilleure façon de gagner une guerre est de n’avoir pas avoir à la livrer en laissant les adversaires se détruire mutuellement.

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Depuis trente  années au moins, aucune réforme déplaisant à la gauche extrême n’a pu aboutir en raison des moyens et des techniques déployées par les syndicats, que le gouvernement ait été de droite ou de gauche. Si l’on veut mesurer  leur réelle importance et  les conséquences néfastes du jusqu’au-boutisme de la CGT, et quelquefois  aussi de F.O. (bien que cette dernière rallie actuellement plus d’adhérents qu’elle et se montre souvent plus modérée qu’elle) dans leurs « combats » pour la prétendue défense de l’emploi, un retour en arrière dans notre histoire est indispensable.

Dès  la fin de l’année 1947, attisée par la hausse continue des prix, l’agitation sociale organisée et encadrée par la CGT qui relayait alors ouvertement l’action du Parti Communiste, crédité de 28 % des voix lors des élections, mena la France au bord d’une situation insurrectionnelle, entre autres par l’action des grévistes des houillères et de la métallurgie. 

Nous n’en sommes plus là. La CGT n’a plus que 8% d’adhérents. Elle n’en a pas pour autant perdu depuis par la transformation du pays du fait des progrès scientifiques et techniques, mais surtout en raison d’une immigration incontrôlée qui s’intègre mal, son pouvoir sur la gouvernance de la France. Il reste  aussi important qu’à ses plus grandes heures, quand la manne de Moscou arrivait dans ses caisses directement depuis une banque soviétique sise à Paris ou des valises de dollars de même provenance.

C’est que le communisme syndical n’est plus ce qu’il était au lendemain de la guerre, ce que les non spécialistes et les médias n’ont pas tous compris. Il a procédé à la même mue que le parti communiste depuis la chute du mur. Ce n’est pas le nombre qui compte, c’est la possibilité de prise de contrôle d’institutions administratives où politiques par des leurs bien placés pour orienter l’ensemble; c’est la technique trotskyste de l’entrisme. 

Pour la comprendre, un petit retour en arrière est nécessaire :   Quand les communistes ont été  associés au gouvernement sous Mitterrand, les trotskystes que comptait le pays sont entrés en masse au parti socialiste. deux de ceux-ci devinrent même Premier ministre ! Depuis cette époque les trotskistes, qui ne s’avouent jamais tels bien entendu, jouent leur propre jeu au sein des partis. Essentiellement au ministère de l’éducation nationale, à la SNCF, dans les transports publics, bref partout d’où l’on peut faire agir la rue. Et dans les médias et  donc l’opinion publique, leur action se joue sous une autre forme, dont le trotskyste avoué Edwy Plenel est pour beaucoup, avec son Médiapart, le maître à penser !

Quand les syndicats mobilisent la rue dans une période de mécontentement populaire – actuellement le problèmes des migrants excédant  nos possibilités d’accueil – nombre de Français lambda se joignent à eux, le plus souvent infiltrés par des casseurs, ce qui aboutit à des situations qui amène le gouvernement à retirer tout  projet de loi qui leur déplaît, aussi pertinent et nécessaire soit-il.

C’est pourquoi Emmanuel Macron, comme dans d’autres domaines jupitérien, marche sur des œufs dans sa réforme du droit du travail. Normalement, il aurait déjà dû profiter de son état de grâce pour lancer les réformes qui l’ont fait élire et lui ont  fait obtenir une majorité écrasante à la chambre des députés.  Il ne l’a pas fait ! Et, s’il espère y arriver par le dialogue, il perd son temps et a de plus en plus de chances d’en être réduit à gouverner comme son prédécesseur et parrain politique : François Hollande. 

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