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Communiqué de presse de Résistance républicaine et Riposte laïque
Attentat de Saint-Quentin, décapitation : Valls-Cazeneuve démission !
L’attentat qui s’est produit sur le site de Saint-Quentin-Fallavier, avec une voiture fonçant sur des bonbonnes, et l’horrible décapitation d’un homme dont la tête a été accrochée à la grille de l’entreprise, montrent, six mois après les assassinats de Charlie Hebdo, la réalité d’une guerre que ce gouvernement cache aux Français, et la faillite de la politique de soumission de ce régime.
Depuis six mois, sous l’impulsion du Valls et de Cazeneuve, nos ministres multiplient les concessions et les capitulations devant les représentants de la religion des frères Kouachi et de Coulibaly. Trahissant nos principes laïques, ils transforment petit à petit l’islam en religion d’Etat, multipliant les actes d’allégeance envers les disciples d’Allah.
Or, cette politique de soumission, incarnée par le discours de Cazeneuve, le 15 juin dernier, place Beauvau, et par les propos de Valls, une semaine plus tard, appelant notre pays à s’adapter à l’islam, ne fait qu’encourager les soldats d’Allah les plus déterminés à passer à l’action, devant l’absence de détermination de ce pouvoir à les combattre. Plus inacceptables, insultant les Français, ces ministres ont repris les propos du CCIF, affirmant une prétendue flambée des actes de violence en France contre les musulmans, quand dix fois plus de lieux catholiques sont profanés dans notre pays depuis le début de l’année.
Valls et Cazeneuve se sont ainsi vantés d’avoir mis mille hommes en protection devant les mosquées… des hommes qui manquent cruellement pour protéger les zones sensibles comme Saint-Quentin Fallavier.
Encore plus grave, alors que les militants de l’Etat islamique ont encouragé leurs soldats à envahir l’Europe par la mer, nous avons assisté à ce spectacle révoltant de voir un ministre de l’Intérieur, chargé de faire respecter la loi, saluer ceux qui la violent, sur notre sol, sans s’interroger sur les possibles futurs Merah qui pouvaient s’être faufilés parmi eux.
Devant la guerre qui est déclarée à la France, mais aussi à toute la civilisation occidentale par des musulmans radicaux qui ne font que respecter les textes sacrés de l’islam, quoi qu’en disent Boubakeur, Hollande, Valls et Cazeneuve, ce régime a montré son incapacité à protéger les Français, armant, par sa faiblesse, le bras des assassins.
Les résultats catastrophiques de la politique de soumission de ce gouvernement doivent être sanctionnés au plus haut niveau. Valls et Cazeneuve doivent être démis de leurs fonctions au plus vite.
Pour lutter contre l’islamisation de notre pays, il faut un gouvernement de salut public qui, prenant enfin en compte la gravité de la situation, prenne les mesures nécessaires pour protéger la France de la conquête islamique qui s’annonce, avec la barbarie qui l’accompagnera.
Il y a longtemps que Résistance républicaine et Riposte laïque, dans une situation exceptionnelle, réclament des mesures exceptionnelles, qui empêchent les soldats d’Allah de continuer à se comporter comme une véritable cinquième colonne sur notre territoire.
Le 11 janvier dernier, des centaines de milliers de Français, légitimement révoltés par les assassinats des islamistes, se sont faits grossièrement manipulés par l’opération « Je suis Charlie ». Nous ne voulons pas qu’une telle instrumentalisation se reproduise.
Avec d’autres composantes qui refusent l’islamisation de notre pays, nous tiendrons une conférence de presse, lundi 29 juin, à 15 h 30, dans un lieu parisien dont l’adresse sera fournie aux journalistes qui en feront la demande deux heures avant, pour la sécurité de tous.
Nous appelons mardi 30 juin, place de la Bourse, à Paris, à 18 heures, à un rassemblement de tous les patriotes qui refusent l’islamisation de notre pays, permise par la politique de soumission de Valls et Cazeneuve.
Nous encourageons les militants de province à multiplier le même type d’initiative locale, de manière unitaire, partout où cela est possible.
Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque et Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine
On le sait hélas, depuis des décennies, la prétendue droite française s'est lovée dans la dialectique de l'adversaire. Elle accepte sans discontinuer les diktats de la gauche dont elle a entériné le monopole du droit à décider de ce qui était bien ou mal. Sans vouloir montrer particulièrement du doigt Daniel Fasquelle, maire du Touquet, député du Pas-de-Calais et qui semble faire un travail remarquable pour remettre de l'ordre dans les finances de l'UMP, pourquoi a-t-il bêtement acquiescé au dernier oukaze de Valls ? Avec un de ses coups de menton dont il est coutumier, dans le cadre de son tour de France pour faire monter le Front national, le Premier ministre s'en est pris à Robert Ménard, maire de Béziers qui n'est même pas au Front national. De quoi Ménard s'est il donc rendu coupable ? il a donné à la rue du 19-mars 1962, date des accords d'Evian qui ont donné le signal du massacre des pieds-noirs et des harkis et qui marquaient surtout une défaite politique de la France, le nom du Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc dont il faut rappeler qu'il a été fait Grand Croix de la Légion d'Honneur par Nicolas Sarkozy.
Et Fasquelle à qui on posait la question sur Europe 1, a jugé "irresponsable" la décision de Ménard. Rappelons lui seulement que la quasi-totalité des élus RPR, UDF ou divers droite, qui avaient chassé la gauche, notamment aux municipales de 1983 et 1989, avaient débaptisé les rues du 19-mars. Aurait-on idée d'appeler des rues, Waterloo, Sigmaringen, etc. ? Non seulement, la droite se couche devant la gauche, mais ça s'aggrave. En outre, cette décision faisait partie du programme électoral de Robert Ménard. Mais il faut croire que la gauche a également décidé qu'il était très mal de respecter ses engagements de campagne.
Valls s'est engagé dans un tour de France pour le transfert des électeurs de l'UMP vers le FN, Fasquelle vient de lui donner un coup de main. Un conseil : qu'il lise, ainsi que tous les responsables de l'UMP et de l'UDI, l'excellente interview de Denis Tillinac au Figaro du 14 mars ! Le titre en est : "si la droite est une version libérale de la gauche, elle mourra !" Elle mourra d'autant plus vite qu'elle n'est même pas libérale.
Sectarisme, fourberie, incompétence ont engendré l’épouvante qui s’est emparé de Valls. Il essaie de la dissimuler derrière ce qu’il maîtrise le mieux, la hâblerie. Face au désastre qui fera regretter au PS son résultat des municipales de 2014, le Premier ministre déploie l’énergie du désespoir dans un tour de France anti-FN qui prend de plus en plus la tournure envisagée en 1953 par Berthold Brecht : le peuple vote mal, il faut dissoudre le peuple. C’est son seul programme.
Demande-t-on à un candidat aux cantonales, ou plutôt à un binôme, comment il entend exercer son mandat futur, il est incapable de parler d’autre chose que du Front national. Le pire est que, contrairement à Valls, le malheureux a des circonstances plus qu’atténuantes.
Car Hollande a tout fait pour qu’on en arrive là !
Nicolas Sarkozy avait fait voter la loi instaurant le conseiller territorial. Un texte, peut-être imparfait, mais qui avait le mérite de réduire le nombre d’élus locaux et engageait une étape décisive dans la simplification des structures administratives du pays. Selon un calendrier parfaitement maîtrisé et cohérent.
Les conseillers régionaux de 2010 avaient été élus pour quatre ans jusqu’en 2014. Avant la réforme, la moitié des conseillers généraux, ceux élus en 2008, devaient achever normalement leur mandat de six ans également en 2014. Quant à l’autre moitié des conseillers généraux, ceux de 2011, ils avaient été élus pour trois ans seulement, toujours jusqu’en 2014.
Il y a un an, les Français devaient voter, comme ils le faisaient traditionnellement depuis les années 1980, simultanément pour les conseils municipaux et… le nouveau conseiller territorial. Celui-ci devait être élu dans les cantons au scrutin uninominal à deux tours pour siéger à la fois au conseil général et au conseil régional. Les élections régionales, disparaissaient, emportant avec elles près de 1 800 élus. Le défaut de cette réforme était qu’elle n’abrogeait pas d’échelon administratif. Mais elle devait s’approfondir, la suppression des conseillers spécifiques à chaque assemblée étant un pas vers la disparition de l’une des deux.
Par sectarisme, sitôt arrivé au pouvoir, Hollande a tout cassé. Par fourberie, il a prétendu proposer une vraie simplification. Par incompétence, il a redessiné une carte des régions au mépris de toute l’histoire de France. On n’est pas loin de la forfaiture. Le résultat en est que les 1 800 conseillers régionaux sont toujours là et que les conseillers généraux, rebaptisés départementaux, sont une bonne centaine de plus. Le tout sous prétexte de simplification.
Le pire est à venir. Et c’est là que les candidats qui ne savent pas répondre autre chose que la lutte contre le Front national ont des circonstances atténuantes. Parce que, comme Christophe Colomb qui ne savait pas où il allait ni où il était arrivé, les malheureux ne savent pas ce qu’ils vont faire. Parce qu’il eût été trop simple d’abroger la loi précédente. Toujours par fourberie, on a fait semblant de modifier les compétences des conseils départementaux et régionaux. Sauf que les élections arrivent sans que ces compétences ne soient délimitées. Pourquoi ? Parce que, toujours par fourberie, Hollande, Valls et consorts qui avaient déjà reporté les élections d’un an pour casser le travail de Sarkozy, ne pouvaient plus les reporter encore une fois, le temps d’achever leur entreprise de démolition.
Mais comme, entretemps, ils voulaient casser la carte de France pour l’adapter aux impératifs immédiats de leurs grands féodaux qui avaient peur pour leur mandat, ils ne pouvaient plus organiser les élections régionales en même temps que les cantonales de ce mois-ci. Grand seigneur, le Conseil constitutionnel a condescendu à les laisser tripoter encore une fois le calendrier électoral mais, de neuf mois seulement.
Résumons : on casse une réforme cohérente qui supprimait 1 800 élus ; on redécoupe des cantons dont les limites remontent à Louis XVI ; on invente un mode de scrutin abracadabrant pour satisfaire au principe aussi ridicule que nuisible de la parité ; on augmente le nombre d’élus parce que lorsqu’on divise les cantons par deux, ça ne tombe pas toujours juste ; on reporte les élections parce qu’il faut le temps de réaliser toutes ces manipulations ; comme on est obligé de trouver un alibi à toute cette tambouille, on fait semblant de simplifier. En quoi faisant ? en regroupant des régions qui n’ont rien à voir les unes avec les autres. C’est ainsi que, sitôt franchies les limites orientales de l’Île-de-France, on se trouve en Alsace. Beau résultat !
Le plus magnifique sera le grand éclat de rire qui saisira tous les Français de bon sens au soir du 22 mars. Parce que ce sera encore plus drôle que la campagne présidentielle de 1965, lorsque Pierre Dac, fondateur du Mouvement ondulatoire unifié (MOU), faisait campagne sur le thème « Les temps sont durs, votez mou ! » et affirmait qu’en aucun cas l’Assemblée nationale ne pouvait être dissoute dans l’acide sulfurique. D’abord parce que c’est uniquement par leurs combines que les socialistes vont engranger trois gamelles monumentales en vingt-et-un mois là où ils étaient destinés à n’en prendre qu’une seule il y a un an. Ensuite, parce que Valls qui, lui, n’a rigoureusement aucune circonstance atténuante, va devoir rendre des comptes aux militants et aux élus qui lui reprocheront le score faramineux du Front national.
Ils comprendront très bien, en effet, l’objectif poursuivi par le Premier ministre. À coups d’intimidations, d’enflure verbale, d’injures, il exaspère les électeurs dans l’unique dessein de les faire migrer dès le premier tour de l’UMP vers le Front national. Le seul moyen qu’il a trouvé de sauver ce qui peut l’être est de jouer la deuxième place qualificative au détriment de l’UMP dans le maximum de cantons possibles. Son raisonnement est simple : peu lui importe que le FN soit à 35 ou à 40 %. À un PS à 20 % et une UMP à 25, il préférera un PS à 15 ou 16 pourvu que l’UMP soit à 14. La politique de la terre brûlée pour tenter de corriger la dernière crapulerie socialiste avant ces élections : c’est le PS qui avait relevé le seuil qualificatif pour le second tour de 10 à 12,5 % des inscrits… pour éliminer le FN, évidemment. C’est vraiment plus rigolo que Pierre Dac.