Macron a décidé d’organiser ce qu’il appelle un grand débat. En réalité, il est en campagne électorale, le gouvernement italien ne s’y est pas trompé qui s’est rapproché des gilets jaunes. Macron n’a pas apprécié, peu importe. Il n’appréciera pas non plus qu’on le prenne au mot et qu’on lui dise clairement ce que nous voulons. Il n’en tiendra aucun compte. C’est possible mais alors, tous ceux qui comme La Droite Libre, auront apporté leur contribution, auront alors toute légitimité à le mettre face à ses responsabilités. C’est pourquoi, point par point, La Droite Libre a tenu à répondre aux questions que se posent les Français.
La droite française se réveille-t-elle ?
On ne peut qu’applaudir à la désignation de François-Xavier Bellamy à la tête de la liste Les Républicains. On n’est, hélas, pas étonné par les commentaires plus ou moins acerbes, non pas de sa famille politique, mais des dirigeants de celle-ci. Le pire étant Guillaume Peltier qui, sans la moindre vergogne, lui qui vient du Mouvement pour la France et du Front national, vient reprocher à Bellamy son conservatisme. Mais avec Peltier, le pire est toujours certain. Mais tous les autres tombent le masque. Il faut qu’ils s’y fassent : eh oui ! ne leur en déplaise, dans tous les pays du monde, la droite ce sont les conservateurs et les libéraux. Nous savons depuis plus de trente ans que les dirigeants de la droite française ne sont ni l’un ni l’autre, à la suite du sinistre Alain Juppé qui a quitté le parti après avoir tant oeuvré à en faire un parti à la gauche des socialistes allemands. Mission accomplie.
Désormais débarrassée de lui, la droite française doit finir le travail. Elle n’y parviendra que d’une seule façon : en laissant François-Xavier Bellamy constituer lui-même sa liste en renouvelant les têtes et en ne perdant pas de vue l’objectif. L’élection au parlement européen est un scrutin de liste à un seul tour qui doit porter sur les valeurs que l’on estime devoir porter pour l’Europe. Contrairement à ce que prétendent les contempteurs de Bellamy, il ne s’agit pas de rassembler je ne sais qui ou quoi dans quel but, mais de porter à Strasbourg une idée de l’Europe. Cette idée, en cette période de péril pour la civilisation européenne tout entière, est celle de la défense de celle-ci. Et celle-ci, comme disait de Gaulle de la France, est avant tout gréco-romaine et de religion chrétienne.
Oui, l’Union européenne est un club chrétien et doit le rester. L’immigration ne peut se concevoir que sous un angle assimilationniste. Quant à la culture de mort, à la puissance des lobbies à l’oeuvre pour tout détruire de nos racines et de notre mode de vie, elles doivent être combattues. C’est le message que doit porter François-Xavier Bellamy dans un combat pour l’Europe et pour la France en Europe.
Le grand débat, première contribution
Macron a décidé d’organiser ce qu’il appelle un grand débat. Peut-être a-t-il du remords d’avoir été élu sans qu’il y ait eu de campagne électorale en profitant de tous ceux, médias et surtout juges, qui ont tout fait pour désigner Marine Le Pen et lui, comme devant participer au second tour de la présidentielle. Si remords il a, les gilets jaunes l’ont aidé à en avoir. Pour des tas de raisons et notamment sa façon autocratique et arrogante de gouverner, on serait tenté de griffonner, à la hâte, « Retour à l’envoyeur » en recevant son questionnaire. Mais ce serait nuisible. Car la galaxie macronienne est très puissante et se mobilisera, elle, pour apporter ses réponses. Si l’on ne veut pas être noyé sous un tel flot de suggestions politiquement correctes et, surtout, de nature à perpétuer un pouvoir autoritaire et jacobin à l’excès, il faut participer. Quitte, ensuite, à exciper de la participation de milliers, voire de millions de Français dont l’avis n’aura d’aucune façon été pris en compte. Mais se cela advenait, Macron aurait de quoi voir blanchir ses cheveux.
A titre personnel, j’ai décidé d’apporter ma contribution, avec l’aide du Figaro Magazine qui a ajouté des questions dont Macron ne voulait pas. sur le site du Grand débat dès ce lundi 21 janvier. Soyez nombreux à en faire autant. La Droite Libre apportera sa contribution en tant que telle. Si cela peut aider certains d’entre vous, voici ma contribution intégrale, n’hésitez pas à vous en servir ni à me faire des observations et des suggestions, elles pourront servir pour la contribution de La Droite Libre. Vous avez toutes les questions, cela peut vous permettre, malgré tout, de faire un retour à l’envoyeur lorsque vous les recevrez depuis l’Elysée.
Rappel du dîner-débat du 11 décembre avec Nicolas Dupont Aignan: incapacité de Macron à redresser le pays, quelle droite pour demain ?
Avec la protestation nationale qui ne faiblit pas et face à l’incapacité de Macron à redresser le pays, quelle droite pour demain ?
Dîner-débat avec Nicolas Dupont Aignan le mardi 11 décembre
La Droite Libre et le CNIP accueilleront Nicolas Dupont-Aignan à la Brasserie Jenny le mardi 11 décembre, pour débattre de la stratégie de l’union des droites. La constance des idées, la fidélité à des valeurs gaullistes tout comme la volonté d’unir les droites françaises du président de Debout la France semblent aujourd’hui porter leurs fruits dans les sondages, notamment en vue des prochaines élections européennes.
La Droite Libre et le CNIP, fidèles à leurs valeurs libérales et conservatrices sont solidaires, comme Nicolas Dupont Aignan, de la fraternisation du peuple de France dans ce mouvement national de protestation, déclenché par la hausse des taxes des carburants, contre une politique socialiste qui préfère augmenter la fiscalité que diminuer la dépense publique, appauvrissant de plus en plus la majorité des Français.
Venez débattre avec notre invité.
Chez Jenny, 39 boulevard du Temple (Paris 3ème, métro République), le mardi 11 décembre à 20 heures.
Participation au repas: 37 € (33€ pour les membres « Droite Libre »à jour de cotisation). Contactez-nous vite à ladroitelibre@yahoo.fr pour réserver.