Les Français sont en train de se faire voler l’élection présidentielle, la seule où le suffrage universel s’exprime directement sur le choix d’un candidat. Le fondateur de la Ve République n’aimait pas les partis politiques. Il voulait que l’élu soit désigné par le peuple en raison de ce qu’il avait fait et proposait de faire. Très rapidement les machines électorales ont repris la main dans le cadre d’une alternance à l’anglo-saxonne. Mais, devant l’inefficacité de leur gouvernance et la connivence de la gauche et de la prétendue « droite » sur nombre de sujets, un troisième parti est apparu qui participe au mouvement général du populisme en Occident, c’est-à-dire de la défiance du peuple envers l’oligarchie confortablement installée au pouvoir. Les deux partis qui
Macron coupable de haute trahison ?
Communiqué du CNIP
Bruno North, Président du Centre National des Indépendants et Paysans (CNIP) et membre du Bureau Politique de La Droite Libre, se dit indigné des propos tenus par Emmanuel Macron, candidat à l’élection présidentielle, qualifiant la colonisation de « crime contre l’humanité » et de « vraie barbarie ».
« Ses tentatives de justification dans Le Figaro de ce vendredi ne font que les aggraver. Son jugement n’est plus seulement moral mais éminemment politique : « Le seul responsable » de ces « crimes contre l’humanité », affirme-t-il, « c’est l’État français », indique le Président du CNIP, M Bruno North.
« De tels propos démontrent à quel point le candidat Macron est imprégné d’une idéologie opposée à la France. Faut-il lui rappeler que les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles ? Cela veut dire que si des poursuites étaient engagées contre la France sur cette base, il pourrait être appelé à venir témoigner contre la France qu’il aspire à présider ! Cela porte un nom : c’est de la haute trahison ». Les propos réitérés de M. Macron sont inadmissibles de la part d’un candidat à l’Elysée. », conclut-il.
Les bornes sont dépassées
Il n’y a rien, mais on va continuer quand même à chercher. En clair, c’est ce que signifie le communiqué que le parquet national financier a publié ce matin dans lequel il affirme que « de nombreux éléments déjà recueillis ne permettent pas d’envisager, en l’état, un classement sans suite de la procédure [visant François et Pénélope Fillon], et d’ajouter que les investigations vont se poursuivre ». Ou a-t-on vu qu’une instance judiciaire se sente comptable d’informer la presse de l’état d’avancement d’une enquête ? Qui lui a demandé de tenir le public au courant ? Naturellement, nous n’aurons aucune réponse à cette question. Ce communiqué, destiné aux journalistes mandatés pour tuer le candidat, ne signifie rien d’autre que cela : le parquet national financier n’a pas les moyens de poursuivre les accusés avec ce dont il dispose aujourd’hui ; il est franchement
François Fillon demeure plus que jamais la bonne carte pour la France.
Quand la maison brûle, se préoccupe-t-on de savoir si le meilleur pompier a usé de l’eau mise à sa disposition pour arroser aussi son jardin ? Au risque de voir la maison s’effondrer ? Au risque de voir les incendiaires s’en emparer ? L’état de la France est désastreux. Il l’est sur trois plans. D’abord, il y a notre situation économique. La Cour des Comptes souligne dans son dernier rapport le fossé qui sépare les prévisions médiocrement optimistes du gouvernement de la dure réalité. Croissance revue à la baisse, déficits et endettement insuffisamment corrigés alors que s’annonce la hausse des taux d’emprunt, dépense publique excessive et réformes structurelles timides dressent un tableau comparatif humiliant par rapport à nos voisins et concurrents. La balance négative de nos échanges traduit cet enlisement. En second lieu, il y a la cohésion sociale. L’idéologie gauchiste alliée objectivement au libéralisme libertaire est au pouvoir, même lorsque la « droite » est au gouvernement. En tuant sciemment la transmission de la culture française, elle a arraché les racines de l’identité et de la fierté nationale. Dans la foule solitaire consumériste, hédoniste, vaguement parcourue par les slogans à la mode et les mots d’ordre suicidaires, l’absence de résistance mentale va jusqu’à entraîner des « chrétiens », qui ignorent tout du christianisme, à se convertir à une religion sous son jour le plus fanatique. Si les renégats ne sont pas nombreux, on observe au contraire que certains quartiers où les immigrés et leurs descendants sont majoritaires expriment une hostilité latente à l’encontre du pays où ils vivent. Terrorisme à Montpellier, violences urbaines à Bobigny témoignent de la dégradation de la nation française en tant que nation. Enfin, il y a l’effacement de la France sur la scène mondiale. La France appuyée sur son passé, sa diplomatie, l’une des plus puissantes dans le monde, et sa force militaire, qui n’est pas négligeable, avait un rôle de premier plan à jouer, en affirmant son indépendance et en proposant ses bons offices, notamment dans l’absurde confrontation entre les Etats-Unis et la Russie suscitée par Obama. François Hollande a gâché cette opportunité en suivant les méandres de la politique américaine et parfois en les précédant maladroitement. Donald Trump est désormais à la Maison Blanche et la France se retrouve seule avec la pauvre consolation d’avoir vendu des armes et son âme aux monarchies du Golfe. Ayrault après Fabius continue à pérorer contre le gouvernement légal syrien que la Russie a sauvé. La France, qui n’a pas hésité à soutenir les terroristes d’Al-Nosra, n’a aucune leçon à donner. Elle ne fait plus partie du jeu.
Sur ces trois plans, il faut effectuer un redressement révolutionnaire puisqu’il s’agit d’en finir avec le socialisme larvé qui domine notre pays, ses 56% du PIB de dépense publique, ses 5,6 millions de fonctionnaires, l’allergie au travail de certains qui se traduit par une très grande inégalité devant celui-ci ; puisqu’il s’agit de réveiller la fierté d’être français, notamment en ne permettant de l’être que si on le mérite, en autorisant à vivre sur notre sol que si l’on en est digne ; puisqu’il s’agit de libérer la France de ses servitudes afin de lui redonner sa vraie place dans le monde indépendamment de toute sujétion. Le débat présidentiel va opposer les patriotes et les mondialistes. A gauche, il y aura le vieux mondialisme de l’internationale et la submersion du pays par une immigration doublée d’un combat contre notre identité historique, culturelle, religieuse. A gauche encore, mais l’autre, il y aura aussi le mondialisme, mais celui des multinationales, la gauche sans frontières pour les affaires et les moeurs. Bref, il aura la gauche d’avant et la gauche d’ailleurs, celle qui faute d’attirer les ouvriers se tourne vers les immigrés, et celle qui fascine les bobos et une prétendue élite déculturée. Je souhaite que ces deux gauches qui ont ruiné la France et subverti l’intelligence du pays soient éliminées pour qu’au second tour de l’élection présidentielle, il y ait un vrai débat entre patriotes. Marine Le Pen propose une politique de préférence nationale. Elle se revendique de Donald Trump. Cela n’a rien de choquant : c’était ce que proposait le RPR en 1986. Tout nous montre qu’il faut mettre un terme à cette immigration dont nous ne maîtrisons pas les conséquences. Tout nous montre qu’il faut limiter l’accès à la nationalité française. Tout nous montre qu’il faut rétablir la loi et l’ordre dans le pays. Mais cette politique présente trois failles : en économie, elle est démagogique et comme la gauche, privilégie le pouvoir d’achat apparent, ne revient ni sur la retraite, ni sur le temps de travail ; elle projette une rupture brutale avec l’Europe qui se fera dans la douleur, et d’ailleurs ne se fera pas parce que les Français en auront peur ; c’est pourquoi, le principal défaut de cette candidature est d’entraîner une victoire de la gauche si celle-ci parvient au second tour. La manipulation hollandaise aurait réussi après un bilan de cinq années calamiteuses.
François Fillon, au contraire a pris la mesure du déclin économique de notre pays. Il veut y remédier par une politique de l’offre et de la compétitivité. C’est la voie choisie par tous les pays qui font mieux que nous. En matière de sécurité intérieure et extérieure, son livre sur le « terrorisme islamiste » montre qu’il ne se trompe pas d’ennemi et entend lutter avec tous les moyens d’un Etat de droit contre celui-ci. Le rapprochement inévitable avec la Russie de Vladimir Poutine, une vision claire de l’islam et de ses dangers, un contrôle de l’immigration s’inscrivent dans une politique qui se veut réaliste. Quant à l’Europe, la France qui a adopté l’Euro, ne pourra s’en affranchir comme le Royaume-Uni, référendum ou pas. Mettre ce problème en tête de liste est un contre-sens. Toutefois, pour ceux qui, comme moi, considèrent que l’Europe actuelle va se dissoudre, et que le processus nécessitera un consensus, un candidat qui a dit « non » à Maastricht présente la garantie du pragmatisme, plus efficace que les affirmations dogmatiques en ce domaine. Il serait donc dramatique de priver les Français de cette finale en tombant dans le panneau de la manipulation actuelle, sans proportion avec les enjeux.