Comme d’habitude, la compassion va couler à flots. Nous serons tous Berlin, après avoir été Nice, Paris et Charlie. Depuis Charlie, il y a près de deux ans, L’Etat islamique existe toujours, même s’il est territorialement diminué. Au nom du « pas d’amalgame », nos gouvernements « démocratiques » le distinguent soigneusement des autres mouvements terroristes, comme Al-Qaïda qui sous un nom d’emprunt, est l’un de nos protégés du petit réduit d’Alep-Est en voie d’évacuation grâce à la bonne volonté russe. Nous continuons à entretenir les meilleures relations avec les « daesh » qui ont réussi, les Etats wahhabites du Golfe, dont le sous-sol est si riche, que les dollars s’en évaporent vers quelques potentats locaux, plus ou moins liés aux familles régnantes, et retombent comme par hasard dans les poches des activistes. Ecrasée par son passé nazi, l’Allemagne n’enfante plus.
La France saura-t-elle accepter un nécessaire remède de cheval ?
Par Christian Vanneste, Président de La Droite Libre
Avec le lancement de la primaire qui désignera le candidat des socialistes, les Français abordent une nouvelle phase politique. La victoire-surprise de François Fillon a bousculé l’ensemble du jeu. François Hollande, qui nourrissait peut-être l’espoir d’affronter à nouveau un Sarkozy rattrapé par les affaires en pleine dernière ligne droite, a quitté la partie avec un bilan tellement désastreux et une image dégradée à un point tel que ses soutiens se faisaient rares. Le ton altéré, la démarche mal assurée ont témoigné de cet ébranlement intérieur. Les absurdes confessions en direct auprès de journalistes ont dû le persuader lui-même qu’il n’était décidément pas taillé pour une course qu’il n’avait gagnée, il y a cinq ans, qu’en raison du rejet de son adversaire. Il survit dans l’indifférence générale malgré son agitation internationale. Son regret est de n’avoir pas
Les hypocrites, les profiteurs et les phobocrates
La chasse au Fillon bat son plein. Déçus que leur candidat de prédilection ait été écrasé à l’élection primaire, mais surtout furieux que le candidat de droite ne soit pas de gauche, les médias sont déchaînés. Avant même que des sondages ne confirment effectivement un recul de François Fillon, le harcèlement ne s’interrompt pas, exigeant clairement du candidat qu’il revienne sur son programme. Autrement dit, les médias somment Fillon de faire du Chirac, dont la devise était que les promesses n’engageaient que ceux qui les écoutaient.
Les fossoyeurs de la France ne désarment pas
Les fossoyeurs de la France ont trouvé en Bernard Cazeneuve, leur digne porte-parole. Ils furent 305, y compris les soi-disant frondeurs. Ces 305 députés ont voté la confiance à un Premier ministre expliquant que ses prédécesseurs et lui-même n’avaient rigoureusement rien fait cinq ans durant, et que désormais, l’ennemi à abattre était celui que les électeurs de l’opposition avaient désigné pour réparer les dégâts commis.