Les gardiens de l’immobilisme d’État qui tue la France à petit feu sont déchaînés contre François Fillon. Dès avant le premier tour de la primaire, on en était à l’ultra-libéral, aujourd’hui le méchant réac arrive, dans les 24 heures François Fillon aura été estampillé fasciste. Au moyen d’une couverture burlesque de Libération, ou d’un Monde titrant sur le poujadisme, la gauche, comme on s’y attendait, a déclenché l’artillerie lourde. Elle est, il est vrai, enhardie par le succès qu’elle considère avoir engrangé au premier tour : sans les bataillons de militants socialistes qui n’ont pas hésité à signer la charte des valeurs de droite, François Fillon aurait déjà été désigné à plus de 50 % devant Nicolas Sarkozy, pas devant Alain Juppé.
La Droite Libre apporte son soutien à François Fillon
La Droite Libre et son président, Christian Vanneste, se réjouissent du résultat du premier tour de l’élection primaire et de la perspective de voir François Fillon porter les couleurs de la droite parlementaire à la présidentielle d’avril prochain.
Par sa campagne digne mais sans concession sur la façon de relever les défis que doit affronter la France dans une situation extrêmement difficile, François Fillon représente l’espoir de redressement. Celui-ci passera, naturellement, par la remise en ordre de l’économie, du fait des mesures que seul François Fillon aura proposées au cours de la campagne. Mais, pour La Droite Libre, la remise en ordre de la nation dans ses valeurs, ses traditions et sa souveraineté, est tout aussi essentielle.
Trop de temps a été perdu, 2017 est l’échéance de la dernière chance. C’est pourquoi La Droite Libre s’engage résolument pour la victoire de François Fillon au second tour de cette primaire tout en restant extrêmement vigilante quant à la campagne présidentielle proprement dite et particulièrement exigeante quant à la confirmation des orientations sur lesquelles François Fillon s’est engagé.
Dimanche, un seul vote efficace : François Fillon
En dépit de toute l’hostilité qu’on puisse nourrir à l’égard des primaires à la française, les électeurs n’ont pas le choix. Refuser d’y participer aboutit à laisser le choix du candidat de la droite à des électeurs qui pourraient provenir de la gauche. La proportion de ceux-ci sera, en tout état de cause, marginale et surtout anecdotique en comparaison des candidats qui, contrairement à ce qu’on fait croire, ne sont pas tous de droite.
Atout trèfle
De « trumpettes de la renommée » à « l’Amérique s’est trumpée », les jeux de mots faciles fusent dans les médias concernant le président élu des USA. Aucun ne semble avoir relevé que « Trump », en anglais, signifie « atout » et que les Américains ont effectivement considéré le prochain locataire de la Maison Blanche comme un atout pour leur pays. Certes, plus qu’un atout de cœur, c’est en atout de trèfle – symbole de l’argent – qu’ils le voient. En France, cela serait considéré comme un défaut