Alain Finkielkraut a été injurié et chassé de la place de la République (video youtube) alors qu’il s’était rendu là où se déroulent, si on écoute nos médias « objectifs », les rassemblements citoyens de « nuit debout ». L’insulte pavlovienne de « fasciste » lui a été jetée à la figure au mépris de la moindre lueur d’intelligence chez celui qui l’a proférée. L’auteur de la « Défaite de la pensée », pourtant habitué au sectarisme de gauche, agressif à son encontre depuis que la réflexion lucide l’a amené à des positions conservatrices sur certains sujets comme l’identité, a vécu une véritable bérézina de l’intelligence. Comment de jeunes crétins formés par l’école de la République peuvent-ils étaler une intolérance aussi brutale ? Comment ne
Actualité de la semaine par Ligne Droite
François Hollande a annoncé, mercredi dans le salon Napoléon III de l’Élysée, qu’il renonçait à convoquer un Congrès pour faire adopter sa révision constitutionnelle. Qu’il ait fait cette annonce dans le salon baptisé du nom de celui que Victor Hugo nommait « Napoléon le Petit » est tout un symbole. « J’ai décidé de clore le débat constitutionnel », a-t-il ajouté. Comme s’il avait été maître d’une décision qui lui a été imposée par ses amis comme par ses ennemis. Comme s’il se considérait toujours comme celui qui impose sa volonté. Une conclusion qui sonne le glas de quatre mois de débats en grande partie inutiles et qui annonce bien avant
Sauver la France de la dhimmitude par Vincent Altimare (Ligne Droite)
Contrairement à ce que nous dit le premier ministre, la guerre qui nous est faite n’est pas une première sinon par sa dimension. C’est une guerre dite asymétrique et nous savons très bien comment elles se déroulent… et se terminent.
Au temps où le pays ne s’intéressait pas aux combats menés par son armée professionnelle au bout du monde ni à ses pertes qui étaient pourtant considérables, nous en avons mené une. C’était en Indochine. Nous l’avons perdue, comme les Américains d’ailleurs après nous, parce que nous la menions en uniforme, l’arme à la
L’Europe au ventre mou et à la tête vide
Hier, c’était à qui annonçait une étape décisive dans la lutte contre le terrorisme. La prise d’une petite racaille, moins suicidaire que les autres, devenait un événement commenté par toutes les autorités et sur tous les médias. Son avocat lui-même, chevalier du droit, face à la police, devenait une vedette. L’arrestation sans bavure par les policiers belges avait sans doute empêché des attentats et permettrait un torrent d’informations. D’autre suspects avaient, comme par hasard, été identifiés afin que le rassurant feuilleton sécuritaire puisse se dérouler. Patatras ! Les attentats ont bien eu lieu, plus vite et plus fort que prévu ! Comme précédemment, la police belge n’a rien vu venir. Ou les explosions de l’aéroport et du métro étaient prévues depuis longtemps, ou elles sont une réaction rapide à l’arrestation de Salah Abdeslam. Dans le premier cas, cela montrerait un degré d’organisation et une importance du réseau dont le danger n’avait pas été évalué. Dans le second, la détermination et la souplesse dans l’exécution des islamistes seraient terrifiantes. Reste à savoir si le kamikaze avorté de