Mai 1968 ! « Il est interdit d’interdire ». « Sous les pavés, la plage ». Mouvement dit populaire, ne concernant absolument pas le peuple, au rebours de ce que nous subissons en ce moment dans nos rues. Seulement une agitation désordonnée, violente parfois, initiée par des enfants gâtés de la classe aisée de notre pays. Ceux que l’on appelait alors les « bourges ». Voir leurs enfants, rejoints assez vite par ceux des moins lotis, encouragés très fortement par ceux, plus âgés que l’on n’appelait pas encore les bobos mais qui l’ étaient déjà, occuper la Sorbonne, ce qui situe bien le niveau social des «révolutionnaires», barrer les rues, monter des barricades, affronter les forces de l’ordre, mettre à mal un gouvernement. Tout cela était une première en France. Surtout
Monde & Vie au coeur du sujet
Vient de paraître le dernier numéro du mensuel Monde & Vie dont la couverture constate le triste de la situation politique actuelle que La Droite Libre dénonce depuis trop longtemps : « Un boulevard à droite et… personne dessus ». A l’intérieur, deux entretiens remarquables, l’un de Christian Vanneste, président de La Droite Libre qui en appelle à un « double choc de rupture avec le déclin de notre pays d’une part et,
Syrie, encore un effort !
A en croire le petit monde des médias, le retour à Paris du groupe américain dont le concert avait été interrompu au Bataclan par l’attentat islamiste est un événement. Entourés d’un grand déploiement de forces policières, des spectateurs et des victimes de la meurtrière soirée seront scrutés. Des psychologues suivront de près les réactions émotionnelles. Il faut absolument dans notre société que tout tourne au spectacle et que tout sombre dans le dérisoire. Ce n’est pas le concert ensanglanté qui était l’essentiel, comme on semble le faire croire, c’était le pays touché en son coeur, en plein Paris, par une
Vive le Brexit !
Les vingt-sept pays de l’Union européenne hors le Royaume-Uni s’apprêteraient, dit-on, à capituler devant les exigences du Premier ministre britannique, sous peine que celui-ci ne défende plus le maintien de son pays dans l’Union européenne. Et, parmi les exigences de Cameron, il y a, par exemple, celle de rester en dehors de la zone euro tout en ayant un droit de regard sur son fonctionnement. Et puis quoi encore ? serait-on tenté de dire. Pour grossière qu’elle soit, cette exigence n’a rien de nouveau. Elle n’est qu’un épisode du sabotage constant de la construction européenne que le Royaume-Uni a engagé il y a quarante-trois ans, lorsque la France de Georges Pompidou avait eu la mauvaise idée de laisser entrer le loup dans la bergerie.