SAUVER LES CHRETIENS D’ORIENT
~~Il est arrivé aux chrétiens d’orient ce qui est arrivé pendant des siècles aux juifs. « Dans la première phase, le message était : «Vous ne pouvez pas vivre parmi nous en tant que (chrétiens)». Dans la seconde, c'est : «Vous ne pouvez pas vivre parmi nous». Dans la troisième, c'est : «Vous ne pouvez pas vivre». La première phase était celle de la conversion forcée ; la seconde, celle de l'expulsion ; la troisième, celle de la destruction. »
L’élimination des chrétiens d’Orient serait-elle un « détail de l’histoire » universelle ? Un ancien premier ministre français n’avait-il pas admis que l’Etat d’Israël n’était qu’une « parenthèse de l’histoire » ? Il aurait été mieux inspiré de citer l’image du canari dans la mine dont la mort alertait les mineurs du danger de grisou.
Comment notre civilisation peut-elle se condamner à toujours subir et jamais combattre ? L’aveuglement, alors que le conflit de civilisations était patent, le refus d’employer les mots justes pour le définir, l’absence de clairvoyance et l’angélisme de nos dirigeants, la tête emplie des fadaises des révolutions du printemps arabe, ceux comme Juppé qui ne voulaient pas admettre que seuls les pouvoirs autoritaires pouvaient (encore) contenir les vagues de l’islamisme.
Aujourd’hui les chrétiens d’Orient, et ceux de l’Afrique, ne sont pas seulement persécutés, ils sont assassinés et leur destin ne donne lieu qu’à des imprécations inefficaces, quand elles ne sont pas censurées au nom de la neutralité de la laïcité.
La « communauté internationale », et cette grande impotente de l’ONU, se joignent au chœur des implorants sans obtenir la moindre trêve dans les massacres. Il ne viendra rien de bon de ces instances, cessons de l’espérer. Dans son livre, « La grande sultane », Barbara Chase-Riboud écrivait avec lucidité : « On peut se mettre d’accord pour détruire l’humanité, jamais pour la sauver ».
A cet égard, rappelons la conférence d’Evian en juin 1938 qui réunissait 32 nations, tandis que des milliers de juifs d’Europe cherchaient un refuge. Elle s’acheva sans rien décider. 1938 des mois avant l’holocauste prévu ! Une proposition minimale d’accueillir …25 000 Juifs fut rejetée.
Que faire ? La guerre, dont même le pape a prononcé le mot. Rompre, rompre vraiment, avec tous les pays qui soutiennent le terrorisme ou qui s’en protège si mal. Manifester notre étonnement devant le déluge de bombes déversées sur l’Etat Islamique qui n’atteignent jamais leurs puits de pétrole, c’est-à-dire leur seul moyen de survivre, de prospérer et de financer le terrorisme mondial. Doit-on protéger les intérêts futurs des pétroliers, veut-on éviter un désastre écologique régional ? Saddam Hussein ne s’en était pas privé quand il fut obligé d’abandonner ses conquêtes. Croit-on que l’embargo sur le pétrole produit par DAESH a le moindre succès ? Il suffit de rappeler les compromissions françaises, faites à leur plus haut rang, dans l’affaire pétrole contre nourriture pour mesurer la vanité de la mesure.
Alors agissons vite. "Nous ne sommes pas obligés d’achever l’ouvrage (car il s’agit d’un combat de longue haleine), mais nous ne sommes pas libres de nous y soustraire".
LES CONSIGNES DE VOTE DONNEES PAR LES PARTIS POLITIQUES
~~Sous le titre « commande qui peut et obéit qui veut », nous analysions hier les consignes de vote données par les partis politiques de droite. Analyse sans intérêt puisqu’un sondage du Figaro nous apprend que pour 18 549 avis exprimés, 4% prétendent suivre les consignes données et 96 % n’en tiennent aucun compte.
La belle audience que voilà ! Est-ce comme le prétend le titre du livre de Robert Hue que « les partis vont mourir et ils ne le savent pas » ? Que leur reproche-t-on ?
Le reproche persistant est celui de ne pas écouter ceux qu’ils sont censés représenter. Nos concitoyens grondent, peut-être sont-ils au bord de la révolution, tandis qu’ils assistent aux joutes des partis entre eux, et à l’intérieur même de ces derniers, pour la prise ou la conservation du pouvoir. Anathèmes peu justifiées, excommunications sans portée. Pourtant, ils savent que ce n’est pas ce que le peuple souhaite, mais leur seul souci est le maintien d’une hégémonie sur le pays et la préservation des avantages que cette hégémonie confère aux dirigeants.
Certes, ils proposeront des programmes en sachant qu’ils ne seront pas, ou ne pourront pas être menés à bien. Ils ne supprimeront aucune scorie du passage de la gauche au pouvoir estimant que l’on ne peut pas défaire les lois « sociétales », pas plus que réduire les avantages acquis.
Il y a bien longtemps que le parti socialiste, prétendument moralisateur, dicte sa conduite à une droite terrorisée dont les dirigeants, comme Guy Mollet le disait de Mitterrand « ont appris à parler socialiste ». Ainsi, s’en est-il fallu de peu de voir inscrit en 2008 le multiculturalisme dans le préambule de la constitution française (abandonné grâce à l’opposition de Madame Veil) et, ne mesurant pas le poids de l’immigration, ni ne prévoyant cette vague incessante, le droit de vote des étrangers (admis imprudemment en 2006 par un candidat à la présidence de la république). En revanche, le principe de précaution, cher aux écologistes, est devenu la loi dont on commence à mesurer la nocivité.
Si la droite dite classique ne veut pas mourir, il lui faut cesser d’avoir peur de son ombre, écouter la sagesse du peuple (vox populi…), et enfin gouverner avec détermination sans méandre en faisant éventuellement « le sacrifice de ses préférences, mais pas de ses convictions »
Deuxième tour : « commande qui peut et obéit qui veut ».
Les sondages – mais peut-on leur accorder un crédit ? – prouvent que les consignes de vote données par les états-majors de droite ne seront que partiellement suivies. A l’inverse, ceux donnés par les partis de gauche le seront davantage et point n’est besoin de longues explications pour en comprendre la raison. Il s’agit pour eux de leur mise en hibernation dans les meilleures conditions possibles.
Pour l’UMP, le ni-ni est l’attitude la plus logique, mais pas forcément la plus morale. « Fuir, c’est bon pour les robinets ». Quant aux états-majors de l’UDI ou du MODEM, ils ont choisi la poursuite du socialisme (ou du communisme) départemental, et le clin d’œil à la gauche pour de futures élections, considérant cette dernière comme « leur meilleur ennemi ».
Oublient-ils au plan du département, la gabegie effrénée, le clientélisme entretenu par nos impôts, le soutien ou la promotion du multiculturalisme ? Oublient-ils au plan national, la course aux déficits, les avantages sociaux non financés, l’immigration, l’insécurité, la justice impuissante, l’école stérilisée, les « avancées » sociétales… ? Est-ce bien de cela que ce centre « droit » préfère être complice, plutôt que de s’abstenir ?
Sans le paravent de l’UMP, il est probable que ces mini-partis ne seraient pas suivis par l’électorat.
Après trois ans d’expérience socialiste, il n’existe pas de « meilleur ennemi ». « L’ennemi n’a jamais tort ni raison, il est vainqueur ou vaincu, point final ».