La disparition du troisième président de la Ve République est un événement à deux faces. La mort d’un homme qui a joué un rôle important dans l’histoire de notre pays, un homme dont la dignité personnelle et l’intégrité morale étaient à la hauteur de la fonction malgré les attaques d’une rare bassesse qui ont cherché à l’atteindre, un homme qui avait une famille et des amis dont il faut saluer aujourd’hui la douleur, cette mort mérite le plus grand respect. Valery Giscard d’Estaing était un homme politique. Il est donc nécessaire de formuler un jugement sur le bilan de son action, et celui-ci ne peut être
Valéry Giscard d’Estaing (1926-2020)
Le professeur Jean-Claude Casanova a révélé que Valéry Giscard d’Estaing n’appréciait pas vraiment qu’on le comparât à Emmanuel Macron. Comme on le comprend ! ce rapprochement entre un authentique démocrate et un pur technocrate saint-simonien qui préfère administrer les choses que gouverner les hommes est prodigieusement injurieuse pour le premier
Les cinq coups d’État sont sept
La victoire annoncée de Joseph Biden ne doit rien à la volonté du peuple américain mais tout à un processus engagé de longue date dans l’ensemble des pays occidentaux pour imposer le gouvernement mondial théorisé il y a plus de cent ans par Herbert-George Wells, auteur de la Guerre des Mondes puis, entre autres par Wendell Willkie, Démocrate devenu Républicain pour se faire battre par le Président Franklin Roosevelt en 1940. Jacques Attali en est, en France, un de ses plus constants promoteurs.
La bouffée d’espoir que nous adresse Franck Ferrand
Si l’on mesure le talent d’un conteur à sa capacité à faire appréhender aux lecteurs de manière ludique les réalités douloureuses des temps présents, Franck Ferrand est un maître. Dans son dernier ouvrage, L’année de Jeanne (Plon), tout y est : la dictature sanitaire ; la terreur verte qui s’étend jusqu’à la police du langage avec son sabir à base de toutezétousse et de selzesseut ; les technocrates, ennemis implacables mais inconscients de la démocratie, l’immigration de colonisation ; la peur véhiculée par les chaîne d’information en continu… et tout cela sous forme de “conte politique” comme indiqué sur la couverture, première superbe incursion de l’historien dans ce nouveau genre.