L’ineffable spécialiste des coups de menton que certains annoncent à Matignon pour très bientôt, a fait un tour de France anti-Front national qui l’a emmené, entre autres, à Hénin-Beaumont, Forbach, Avignon. Avec le résultat que l’on sait et qui est la preuve irréfutable que les gesticulations socialistes, dont la moins pitoyable ne fut pas celle de Jean-Marc Ayrault dimanche soir, n’ont pour seul objectif que d’installer le Front national comme seule opposition à son pouvoir.
En 1983, en pleine Guerre Froide, avec Youri Andropov à la tête de l’URSS, le Parti socialiste, alors dirigé par Lionel Jospin, avait décidé d’exclure le maire d’Anger, Jean Monnier, élu en 1977, pour avoir refusé de prendre des communistes sur sa liste. Aujourd’hui, alors qu’un imbécile se vante dans Le Nouvel Observateur de quitter Béziers si Robert Ménard en devient le maire, le même Parti socialiste exclut son candidat dans la ville pour avoir refusé de se retirer, facilitant ainsi la victoire de Robert Ménard.
Aux idiots utiles d’hier, ont succédé les faux-culs d’aujourd’hui.
Robert Ménard a fondé en 1985 Reporters sans Frontières pour porter haut la liberté d’expression et celle de la presse. Il a été interdit de séjour à Cuba, en Algérie, il s’est battu au Tibet contre la dictature chinoise. Il a parcouru la planète entière, parfois au risque de sa vie, pour faire libérer des journalistes muselés.
Voilà donc le fasciste, le nazillon, l'anti-républicain, même pas membre du Front national, qu’il faut absolument interdire d’accéder à la mairie de sa ville en vertu d’un oukase prononcé par qui ? par des résistants autoproclamés qui n’ont affronté d’autres dangereux malfaiteurs que les journalistes qui ne sont pas dans leur ligne, les automobilistes, les familles qui veulent maintenir au mot mariage son sens immémorial, un ancien patineur dont ils n’apprécient pas l’humour un peu lourd, le tout sur les plateaux, non pas du Tibet, mais de la télévision, bien à l’abri du boulevard périphérique parisien.
Une seule attitude à l’égard de tous ces gredins, même si je me répète : du balai !