Panurge a donc gagné. Les moutons sont allés à la mer. Qui est Panurge ? Ce n’est pas le président élu. C’est celui qui achève son lamentable mandat par un coup de maître en faisant gagner son dauphin, suffisamment peu désigné pour ne pas entacher sa candidature, mais adoubé et lancé sur la piste avec de puissants moyens.Le gain est triple. D’abord, le bilan a été passé par pertes et profits puisque le sortant n’était pas candidat. Celui-ci était un « homme neuf », qui l’avait accompagné plus de deux ans comme secrétaire adjoint de l’Elysée et sur une durée équivalente comme ministre de l’économie, soit pendant la quasi totalité d’un quinquennat calamiteux. Le parrainage présidentiel est d’ailleurs dévoilé dans le livre de Lhomme et Davet, « Un président ne devrait pas dire ça ». Hollande y souhaite la création d’un nouveau parti socialiste, sociologique, délesté de son nom et de ses résidus idéologiques, animé par l’idée de progrès, la traduction de « décadence » en langage de gauche, et
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Dire NON à l’imposture Macron !
Le paysage politique qu’offre la France ce matin est pitoyable. 24% des électeurs ont donc été fascinés par un joueur de flûte porté par l’oligarchie arrogante et inefficace qu’un très grand nombre de Français ne supportent plus. Ils ont cru voter pour un homme hors du système et qui s’exprime comme un télévangéliste avec l’apparence de la passion, de la pureté et de la sincérité et ils ont apporté leurs suffrages à un énarque, banquier d’affaires, membre de la commission Attali, et des clubs socialistes mondains comme les Gracques ou la Rotonde, pilier de la « Hollandie ». Il est la quintessence du système. Celui-ci l’a porté avec ses réseaux, ses médias, ses copinages et son argent. Les relations nouées ont été utiles et les services rendus au sein du microcosme ont été payés de retour. Quant à la mise en scène du spectacle, son professionnalisme doit évidemment éveiller les soupçons sur l’authenticité d’un personnage capable de dire tout et son contraire.
LA DROITE LIBRE LANCE UN APPEL AU SURSAUT LES 11 ET 18 JUIN PROCHAINS
Au terme du mandat présidentiel le plus désastreux de l’histoire de France au point que son titulaire s’est trouvé dans l’impossibilité d’en appeler au jugement des Français, celui-ci vient de réussir une fois encore, le seul exercice pour lequel on lui reconnaît une compétence hors normes, la manipulation.
Son candidat arrive en tête du premier tour de l’élection présidentielle. Celui-ci a, pourtant, été associé à la politique néfaste menée durant le mandat qui s’achève et a osé parler de crimes contre l’humanité qui auraient, selon lui, été perpétrés par la France en Algérie. Dans ces conditions, La Droite Libre et son président, Christian Vanneste, lancent un appel à tous les électeurs de droite et du centre mais aussi à l’ensemble des Français soucieux de transmettre aux générations futures une France forte et fière, et de leur assurer un avenir appuyé sur des bases solides : pas une seule voix ne doit aller au candidat désigné depuis des mois par le président sortant et son équipe qui ont fait tant de mal à notre pays.
En tout état de cause, La Droite Libre, consciente que le salut de la France ne viendra pas seulement de son adversaire du second tour, se sent néanmoins solidaire des Français qui, refusant pour diverses raisons, de s’abstenir, choisiront de se prononcer en sa faveur le 7 mai prochain.
C’est pourquoi, contrairement à ce qui a été voulu par le législateur qui a décidé de retirer il y a déjà plus de quinze ans, aux élections législatives le rôle de désigner le gouvernement qui, au terme de l’article 20 de la Constitution, « détermine et conduit la politique de la nation », La Droite Libre remet tous ses espoirs dans le scrutin des 11 et 18 juin prochains pour qu’il en sorte une nouvelle majorité. Celle-ci regroupera les Français issus des formations de toute la droite et du centre, et aura pour mission de reconstruire une France sévèrement abîmée par le pouvoir sortant mais aussi par des manœuvres politiciennes destinées à maintenir une oligarchie nuisible au pouvoir.
Dès à présent, La Droite Libre va prendre tous les contacts nécessaires avec l’ensemble de la droite française pour qu’émerge cette nouvelle majorité parlementaire.
François Fillon doit être au 2e tour !
Dimanche soir, les résultats du premier tour des élections présidentielles répondront en même temps à deux questions : les Français sont-ils devenus un peuple que l’on peut berner ? Les Français ont-ils encore l’intelligence et le courage qui permettent à une nation d’affronter les difficultés du monde et de l’époque ou préfèrent-ils disparaître ? Un risque existe d’une absence de François Fillon au second tour aggravé par un duel Macron-Le Pen dont le résultat en faveur du premier ne fait aucun doute. Ainsi les Français qui ont rejeté la constitution européenne en 2005, qui sont majoritairement angoissés par une mondialisation qui génère du chômage et par une immigration qui menace leur identité nationale, pourraient choisir pour « Chef d’Etat » un personnage qui incarne, à travers ses parrains Attali et Minc, le mondialisme échevelé, veut faciliter le courant migratoire de l’Afrique vers la France, et ne remet nullement en cause la dérive européenne. Ils pourraient désigner pour les représenter un homme qui nie l’existence d’une culture française et va s’excuser en Algérie de crimes contre l’humanité que la France n’a pas commis sauf dans l’esprit de ceux qui haïssent notre pays. Ils pourraient en outre maintenir au pouvoir, par distraction sans doute, ceux qui durant cinq ans ont battu tous les records d’impopularité parce qu’ils conduisaient la France au désastre.
Si cette catastrophe se produisait, elle serait le résultat d’une sorte d’hallucination collective produite par une manipulation telle que le pays n’en avait jamais connue. Une opération associant l’Elysée, des médias et des magistrats a visé, à un moment qui ne fait aucun doute sur les intentions, un candidat : François Fillon. La mise en examen était l’objectif puisqu’il en avait fait une condition de sa candidature. Pourquoi lui alors que les faits incriminés sont répandus et appartiennent à une pratique
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