Au voleur ! On a volé… la démocratie. Il suffit d’écouter une émission du prétendu « service public », en l’occurrence « Mardi politique » pour s’en convaincre. Hier, une journaliste, qui a peut-être manqué une carrière de commissaire politique, recevait Marine Le Pen. Le sujet devait être l’élection présidentielle. Non, la situation de la France, son déclin, les problèmes et les solutions, les programmes des candidats ne l’intéressent pas prioritairement. Seules les « affaires » paraissent d’abord la préoccuper. Roselyne Febvre entame donc l’interrogatoire de la candidate en la questionnant sur la mise en examen de François Fillon. Les affaires prendront 15 minutes sur les 40 de l’émission. Elles permettront d’évoquer avec un mépris mal
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Justice et politique : un couple mortel pour la démocratie ? Grand dîner-débat Droite Libre en coopération avec le CNIP le mardi 28 mars.
La justice et les médias ont-ils confisqué la démocratie ? Ont-ils relégué la séparation entre l’exécutif et le législatif chère à Montesquieu au musée d’une époque où lorsque la politique entrait dans les prétoires, la justice en sortait ? Cette question semble malheureusement dominer la campagne présidentielle la plus épouvantable de notre histoire.
Pour tenter de trouver des réponses, La Droite Libre accueille l’ancien avocat général Philippe Bilger et l’avocat Gilles-William Goldnadel dans son prochain dîner-débat du mardi 28 mars. Tous deux nous font l’honneur de venir exposer leur point de vue et répondre à vos questions.
Mardi 28 mars 2017 à 20 heures à la brasserie Jenny, 39 boulevard du Temple, Paris IIIe
Participation au repas: 37 € (33€ pour les membres à jour de cotisation)
Contactez-nous très vite impérativement à ladroitelibre@yahoo.fr pour la réservation et le paiement.
La France saura-t-elle accepter un nécessaire remède de cheval ?
Par Christian Vanneste, Président de La Droite Libre
Avec le lancement de la primaire qui désignera le candidat des socialistes, les Français abordent une nouvelle phase politique. La victoire-surprise de François Fillon a bousculé l’ensemble du jeu. François Hollande, qui nourrissait peut-être l’espoir d’affronter à nouveau un Sarkozy rattrapé par les affaires en pleine dernière ligne droite, a quitté la partie avec un bilan tellement désastreux et une image dégradée à un point tel que ses soutiens se faisaient rares. Le ton altéré, la démarche mal assurée ont témoigné de cet ébranlement intérieur. Les absurdes confessions en direct auprès de journalistes ont dû le persuader lui-même qu’il n’était décidément pas taillé pour une course qu’il n’avait gagnée, il y a cinq ans, qu’en raison du rejet de son adversaire. Il survit dans l’indifférence générale malgré son agitation internationale. Son regret est de n’avoir pas