L’année 2020 apparaît à son aurore comme la meilleure note qui soit : 20/20…. Il est vrai que si l’on se réfère aux cours des bourses mondiales, celles-ci atteignent des sommets … qui doivent justement rendre méfiants tous ceux qui pensent que l’économie, et plus encore la politique sont affaires d’expérience. Malgré des croissances poussives, notamment en Europe, l’économie bénéficie d’une création monétaire sans excès d’inflation et affiche certaines étrangetés qui devraient inquiéter, comme les taux d’intérêts négatifs. On peut craindre que cet effet d’apesanteur se termine par une chute brutale lors de l’éclatement d’une bulle imprévue. Or, si l’on quitte l’économie pour la politique, celle-ci est au contraire à la merci de nombreux risques parmi lesquels le mot de guerre revient le plus souvent.
La stratégie de la première puissance mondiale est difficile à comprendre. Le Président Trump a sans doute abandonné le projet mondialiste de dissolution des nations menée par ses prédécesseurs. Il n’en suit pas moins une ligne clairement attachée aux intérêts immédiats des Etats-Unis, qui ne devrait impliquer de la part de l’Europe ou de la France aucune adhésion automatique. Les fluctuations américaines au Moyen-Orient et la poursuite d’une hostilité anachronique envers la Russie devraient amener notre pays à prendre de la distance. A quoi sert l’OTAN dès lors que l’URSS n’existe plus et que des pays aussi peu sûrs que la Turquie en sont membres ? Si l’Amérique voit « l’Eurasie » comme une ri