Par Christian Vanneste, Président de La Droite Libre
Avec le lancement de la primaire qui désignera le candidat des socialistes, les Français abordent une nouvelle phase politique. La victoire-surprise de François Fillon a bousculé l’ensemble du jeu. François Hollande, qui nourrissait peut-être l’espoir d’affronter à nouveau un Sarkozy rattrapé par les affaires en pleine dernière ligne droite, a quitté la partie avec un bilan tellement désastreux et une image dégradée à un point tel que ses soutiens se faisaient rares. Le ton altéré, la démarche mal assurée ont témoigné de cet ébranlement intérieur. Les absurdes confessions en direct auprès de journalistes ont dû le persuader lui-même qu’il n’était décidément pas taillé pour une course qu’il n’avait gagnée, il y a cinq ans, qu’en raison du rejet de son adversaire. Il survit dans l’indifférence générale malgré son agitation internationale. Son regret est de n’avoir pas