Panurge a donc gagné. Les moutons sont allés à la mer. Qui est Panurge ? Ce n’est pas le président élu. C’est celui qui achève son lamentable mandat par un coup de maître en faisant gagner son dauphin, suffisamment peu désigné pour ne pas entacher sa candidature, mais adoubé et lancé sur la piste avec de puissants moyens.Le gain est triple. D’abord, le bilan a été passé par pertes et profits puisque le sortant n’était pas candidat. Celui-ci était un « homme neuf », qui l’avait accompagné plus de deux ans comme secrétaire adjoint de l’Elysée et sur une durée équivalente comme ministre de l’économie, soit pendant la quasi totalité d’un quinquennat calamiteux. Le parrainage présidentiel est d’ailleurs dévoilé dans le livre de Lhomme et Davet, « Un président ne devrait pas dire ça ». Hollande y souhaite la création d’un nouveau parti socialiste, sociologique, délesté de son nom et de ses résidus idéologiques, animé par l’idée de progrès, la traduction de « décadence » en langage de gauche, et
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28 Déc2016
Chômage, terrorisme : ça va mieux… disent-ils
Par Christian Vanneste, Président de La Droite Libre
Article paru dans Boulevard Voltaire
François essaie de redonner quelque couleur au cadavre de son quinquennat.
Il paraît qu’il regrette. Il a dit qu’il partait, puisque personne ne voulait plus de lui, même dans son propre camp, même parmi ses proches, qui ne le comprenaient plus. Et puis voilà que la courbe du chômage s’inverse. La condition de sa candidature devient réelle au moment où il n’est plus candidat : une sale blague que le destin fait à « Monsieur petites blagues ». Le voilà dans la peau du personnage du Désert des Tartares, repris dans une chanson de Jacques Brel. Il a scruté la plaine du chômage pour y voir revenir l’emploi, comme l’autre guettait l’ennemi qui le ferait héros. L’ennemi est venu trop tard quand le vieil officier quittait le service. Quelle guigne !